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LA VERITE (cours complet - TS)

Publié le 22/02/2012

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  On admet généralement que si la vérité consiste à réaliser l'accord de la pensée et du réel quand on veut rendre compte du monde extérieur (comme c'est le cas dans le domaine scientifique avec les lois de la physique, par exemple), dans le cas des mathématiques, en revanche, elle vise seulement l'accord de la pensée avec elle-même, car ce qui la caractérise ici, c'est cohérence logique.  La vérité ne suppose pas la copie de la réalité, mais la prise en charge de celle-ci par l'esprit qui, dans le jugement, la structure pour la rende intelligible. Elle est donc inséparable d'un  <> qui l'exprime et qui risque de lui être infidèle. Il arrive ainsi à la dénomination d'être une <> en ce sens qu'elle manifeste parfois une inadéquation profonde entre nos paroles et  les impressions personnelles qu'elles veulent exprimer : le langage rend compte alors d'une situation globale qui vécue comme telle mais qui ne peut être analysée correctement du fait de l'ignorance où nous nous trouvons vis-à-vis de nous même. Dans ce cas l'inadéquation du langage est-elle vraiment synonyme de mensonge ? (PERAIN)
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« en fait de relations calculables, que celles ayant lieu entre des phénomènes statistiques (LECOMTE DE NOUY) La science toute entière, forte de ses succès pratiques, ne serait-elle pas alors une qui a réussi ? Elleprocéderait d'une falsification du réel qui serait, dans son authenticité, vie et création ; et notre deconnaissance ne serait que l'aboutissement pervers d'un instinct dévoyé (NIETZSCHE)_ Qui, au plus loin des considérations de pure logique, fait retour, mais sous la forme d'un intérêt à courte vue, dans lepragmatisme de W.JAMES. Certes, l'activité scientifique favorise de précieuses vertus.

L'ethnique de la pensée invite notamment l'homme descience à faire sien le précepte socratique du > pour le préserver de tout pédantisme,masque usuel de l'ignorance (ORTEGA Y GASSET) Analysant comme modestement ce qui passe dans le sujet énonciateur lui-même, LAVELLE montre que la sincéritéserait seule capable de surmonter la dualité de l'objet et du sujet où vient si souvent achopper la réflexion sur lavérité. N'en irait-il pas de même lorsqu'on examine ce que peut être le rapport d'un système philosophique à la vérité ?Ainsi que le remarque F.GEORGE, la philosophie n'a en général d'autre juge de sa vérité qu'elle-même.

Seul lemarxisme fait exception, par son désir de coïncidence avec les processus mêmes du réel : se niant commephilosophie et s'affirmant comme science, que peut-il dès lors annoncer sur sa vérité propre, s'il est vrai que lascience n'en finit pas de rectifier ses erreurs ?. »

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