L'argent fait-il le bonheur des intelligents et le malheur des imbéciles ?
Publié le 14/11/2009
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La première attitude possible est le détachement cynique, auquel Simmel consacre quelques pages à la fin de la section II. Il définit le cynique contemporain comme celui qui nie et nivelle toutes les valeurs et trouve dans ce nivellement un certain plaisir. Selon lui, l'argent, valeur unique qui parvient à rendre compte de toutes les valeurs, flatte la mentalité du cynique. Cette posture, si elle peut difficilement fonder le bonheur, dans la mesure où elle lui nie toute dimension métaphysique et morale, épargne au cynique les malheurs engendrés par la survalorisation de l'argent. En effet, celui-ci ne se voit attribuer d'autre valeur que sa valeur pratique de moyen. Maxime, le fils de Saccard, est peut-être le personnage qui illustre le mieux la posture du cynique. Il tire plaisir de son bien, sans pour autant le valoriser outre mesure.
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