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l'art peut-il ne pas être sacré ?

Publié le 24/10/2005

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    On ne peut ramener tout le sacré à l'être en tant que tel. L'expression de l'intelligible dans le sensible ne peut suffire à faire de l'oeuvre d'art quelque chose de sacré. Heidegger pense que l'oeuvre d'art est dévoilement de la vérité de la chose. L'oeuvre installe un monde, ce n'est pas elle qui est installée. L'oeuvre rayonne, elle a une aura. Ce qui enlève le sacré de l'oeuvre d'art, c'est « l'ici et le maintenant » de la véritable présence de l'oeuvre d'art. Il se fait souvent un silence quasi religieux face à une oeuvre d'art digne de ce nom. A l'exemple du romantisme qui a voulu rénover le sentiment religieux, la peinture de Caspar David Friedrich, Le retable de Tetschen, peinture de paysage représentant un Christ sur une montagne éclairée par le soleil Une oeuvre d'art ne mérite pas un discours mais une prière car la contemplation d'une peinture élève notre âme vers Dieu. La contemplation esthétique est une expérience intime d'union avec l'esprit du Créateur. Cette pensée qu'on pourrait appliquée au Retable exprime ce désir d'union de la nature, de l'art et de la religion en vue d'une certaine totalité Tout homme devant la nature éprouve un certain sentiment du divin.

 La réponse est évidente si on s'arrête aux objets d'art cultuels, une sculpture du Christ, Une église, une cathédrale, une synagogue, les statues qui servaient au culte des dieux antiques. Le problème réside plutôt de savoir si les oeuvres d'art dites profane génère-t-elle un sentiment proche du sacré ? Est-ce que par le fait qu'elles sont des oeuvres d'art, elles acquièrent un statut qui les met à part des autres objets. Qu'est-ce qui dans une oeuvre d'art permet de ressentir ce sentiment de sacré ?  L'art contemporain a mis à mal ce sentiment. Le retrait du divin de la sphère de l'art a certainement contribué à supprimer ce sentiment en simple respect pour des oeuvres de valeur.

« sacré.. »

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