l'art, un anti-destin

« L’art est la manifestation de l’essence, du concept puisque l’artiste exprime ses émotions, ses pensées.

Bien qu’il soit une réalité matérielle, l’œuvre transcende : il est spirituel puisqu’émane, non pas une simple répétition du quotidien, mais une purification des idées. Selon Freud, l’art est un défouloir puisque l’artiste peut exprimer dans l’irréel ce qui le dérange dans le réel.

Il peut donc libérer ses sentiments dans l’art sans risque de gêner le réel.

L’art nous permet de basculer dans l’irréel. L’art permet donc à l’homme de mieux percevoir son monde, de mieux l’appréhender, mais aussi de mieux le créer.

Schopenhauer considère, dans « Le monde est ma représentation », que le réel est créé à partir de l’irréel.

L’art altère notre rapport au monde puisque le nôtre n’est plus celui du réel, mais de notre représentation.

L’art permet aussi de réguler les peurs et les désirs de la société ; il sublime le bon et le bien par des représentations positives, mais condamne aussi ce qui sort des normes et des valeurs qu’elle a imposées. L’art est donc utile, puisqu’il permet à l’homme de se développer et d’échapper au réel.

« L’art est un anti-destin » car l’homme surpasse sa condition.

En altérant le réel, l’art modifie notre perception du monde et permet à l’homme de résister et de lutter face à l’impermanence des choses.. »