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« Le bonheur peut il être égoïste ? »

Publié le 22/02/2012

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Au jour d’aujourd’hui, comme ce le fut hier et comme cela le sera encore demain : le bonheur est une aspiration commune à tous. Si les définitions de ce mot sont multiples c’est que cette notion est des plus complexes. Son étymologie est d’ailleurs tout autant surprenante. En effet bonheur provient de bon heur signifiant « chance « en latin. Bonheur et chance, alors liés, sont tous deux recherchés par tous. Aussi, si la définition du bonheur est complexe, elle est également très personnelle. En effet chaque individu est unique et concède de l’importance à des valeurs qui lui sont propres. Chacun a fait du bonheur une quête sans relâche qui suscite un sentiment d’égoïsme afin de trouver son propre bonheur. Néanmoins cet égoïsme, donnant la priorité à ses propres intérêts, peut être un obstacle dans cette recherche du bonheur en provoquant oppositions à toutes sortes d’engagements, conflits et solitude. Alors, d’une part l’égoïsme serait nécessaire pour être heureux et d’autre part il empêcherait tout assouvissement d’une telle quête. La difficulté serait alors d’allier le bonheur individuel avec le bonheur collectif. 

« 2/5 Nous envisagerons dans un premier temps la dimension d’un bonheur mené à des fins personnelles. Le bonheur mené à des fins personnelles semble être un passage nécessaire pour être heureux.

Tout d’abord parce que le bonheur est propre à chacun, qu’il reste quelques chose de difficile à atteindre, et que ces deux caractéristiques poussent l’Homme à se frayer un chemin pour parvenir à son bonheur, malgré le malheur des autres. Les Hommes cherchent le bonheur, mais nul n’en a la même conception. Aristote relève d’ailleurs que la représentation du bonheur que se font les Hommes est propre à chacun.

En effet si quelques uns parleraient d’une ile déserte signe de tranquillité et de solitude, d’autres représenteraient le bonheur par le reflet d’une vie luxueuse gage d’une richesse tandis que des derniers décriraient divers plaisirs.

Ces différences s’expliqueraient alors par la personnalité et le passé de chacun qui font de lui un être à part.

Mais nous pouvons nous questionner quant à notre connaissance de ce qui nous rendrait heureux.

Ne court-on pas après l’illusion que nous avons du bonheur ? D’ailleurs, nos instants de bonheur n’étaient ils par des moments simples au cours duquel nous nous n’attendions pas à être heureux ? Et puis, sait-on lorsqu’on est heureux ? Peut être nous nous en rendons compte après-coup.

Ainsi Kant signale que « Le bonheur est un idéal, non de la raison, mais de l'imagination ».

L’Homme semble savoir connaitre comment atteindre son bonheur personnel, mais nous pouvons remettre ces certitudes en questions. Aussi, nous parlons communément de bonheur, mais qu’est ce ? N’est-il par tout simplement l’absence de souffrances ? Or l’Homme est un être souffrant.

Sa quête du bonheur semble alors légitime, même si elle semble vouée à l’échec.

Freud nous montre qu’effectivement notre aspiration universelle au bonheur est difficile à satisfaire.

Et ceci d’autant plus que nous sommes des être civilisés auxquels s’opposent différents principes, dont le principe de réalité avec contraintes, obligations et frustrations Aussi, Freud pense que les plaisirs ne suffisent pas à être heureux et que seul un fort désir laissant place à une « jouissance intense » permettent l’accès au bonheur.

Un sans abris rêvant de nourriture et de logis nuits et jours sera un homme autrement plus heureux lorsqu’il retrouvera un foyer des plus simples qu’un riche homme démuni de réels désirs et ne vivant que de plaisirs.

De plus, cette difficulté à être heureux l’Homme la rencontre dès son plus jeune âge. En effet pour que l’enfant accède au stade adulte il doit passer par le. »

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