Devoir de Philosophie

le bonheur peut-il être un devoir?

Publié le 01/10/2012

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 On a l’impression à écouter les Danois d’aujourd’hui, le peuple le plus heureux paraît-il, qu’il y a une obligation d’être heureux, et donc qu’il y aurait une culpabilité à être malheureux. Pourtant le bonheur semble en grande partie relever du hasard, et si je ne suis pas responsable de mon bonheur ni de mon malheur, ce serait absurde de faire du bonheur un devoir. Par ailleurs, tout le monde semble désirer spontanément être heureux, alors à quoi bon en faire un devoir ? Cependant le malheur des individus d’une société n’est pas une bonne publicité pour cette société. C’est dire que dan une société on s’attend à ce que tousou le plu sgrand nombre soient heureux. Mais alors, pour qui y a-t-il devoir et quel est ce devoir concernant le bonheur de chacun ?   I L’utilitarisme fait du bonheur un devoir pour chacun   Il faut ...

« Malgré ce qu'on a dit dans la première partie, nous savons bien que parfois nous ne sommes pas heureux malgré nos efforts.

Mais une bonne société ne se doit-elle pas de corriger cela ? La société doit encourager et son gouvernement, et chaque citoyen à travailler au bonheur de tous. Pour cela chacun doit se demander si son action maximise à la fois et son utilité propre et l'utilité des autres hommes. Ce qui nuit à certains ne saurait certes pas être un devoir pour moi. En revanche, chercher à réussir un concours ne heurte pas l'idée de devoir, car si je suis reçu plus qu'un autre c'est que je serai le plus méritant, et donc le plus utile à la société à la place que le concours me donnera. Ainsi le bonheur n'est pas à concevoir en termes de sentiments subjectifs, mais pour progresser vers le bonheur on a besoin d'intelligence et de calculs d'utilité.   III Mais la société risque de m'imposer de sacrifier mon bonheur au bonheur collectif.   Quand on commence ainsi à calculer, on risque de s'apercevoir qu'on raisonne plutôt sur la maximisation de l'utilité pour le plus grand nombre. Et du coup l'on peut se demander ce qu'il en est du plus petit nombre. Faire du bonheur un devoir risque de conduire l'individu à l'opposé du bonheur, à savoir au sacrifice de soi au profit du groupe. Certains opposent, comme Turgot au 19e siècle, les droits fondamentaux à ce « prétendu » devoir de bonheur. Ils disent que l'on ne peut assurer le bonheur du plus grand nombre en brimant les droits fondamentaux de quelques-uns. Le devoir de chercher mon bonheur ou le bonheur de plus grand nombre doit passer après le devoir de garantir à tous la liberté et la justice, notamment. On voit trop bien aussi comment une société bâtie pour garantir le bonheur de tous risque d'imposer à chacun de se dire heureux même s'il ne l'est pas. Le dynamisme des sociétés est venu du refus de se satisfaire de n'importe quelle condition.

L'homme cherche. »

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