LE CHRISTIANISME SOCIAL de La Mennais
Publié le 27/12/2009
Extrait du document
Félicité de La Mennais passe ses jeunes années dans la propriété de la Chesnaie, près de Dinan. A l'âge de vingt-deux ans, il se convertit au catholicisme; et il est ordonné prêtre en 1816. Ses premiers maîtres sont Chateaubriand et Joseph de Maistre. Dans son Essai sur l'indifférence en matière de religion (1817), il dénonce l'inertie de ses contemporains « indifférents à la Vérité « et s'institue le défenseur du Trône et de l'Autel. Après la révolution de 1830, La Mennais devient libéral. Il se persuade que l'Église, pour sauver son prestige auprès du peuple, doit se détacher de la cause royale. Avec la collaboration de jeunes catholiques, Lacordaire, Montalembert, Maurice de Guérin, il fonde, en octobre 1830, le journal L'Avenir, qui porte en épigraphe : « Dieu et la liberté. « Mais le pape Grégoire XVI estime incompatibles la souveraineté du peuple et la souveraineté de Dieu : en 1832, dans l'encyclique Mirari vos, il condamne les thèses de L'Avenir. La Mennais commence par se soumettre et se retire à la Chesnaie. Mais, après une longue crise de conscience, il décide de revenir à l'action publique. En 1834, il publie les Paroles d'un croyant, qui marquent son adhésion à un idéal socialiste. Exclu de l'Église, il combat dans les rangs du parti républicain. En 1848, il siège à l'Assemblée Nâtionale et fonde un journal de tendances démocratiques. Il confond désormais Dieu et le peuple dans un même amour; sa religion n'est plus qu'un humanitarisme mystique.
Liens utiles
- Catholicisme social et christianisme social de 1815 à nos jours
- stratégie du marketing social
- Digital media management Social Media Management
- Commentaire de texte Du contrat social de Rousseau: Pourquoi la représentation du peuple est un frein à la souveraineté ?
- l'homme est-il un animal social ?