Le désir est-il sans limite ?

L’homme est le seul animal à pouvoir éprouver un quelconque sentiment de désir et à le manifester qui lui est plus ou moins illimité. Le désir est une aspiration profonde de l'homme vers un objet qui réponde à une attente ou encore la convoitise d'un bien matériel qui satisfasse l'instinct de possession, un appétit. (Le désir du gain, de l'or, des richesses.) Malgré tout, le désir n’est que désir que lorsque l’homme le considère comme désir : chaque être humain n’a pas les mêmes envies. En même temps l’homme est aussi un être social qui subit l’influence des autres, d’où la possibilité que ses désirs changent avec la pression émise par ses proches ou encore par le monde qui l’entoure, comme la mode.  est sans limite tout ce qui dépasse toute mesure par son intensité. D’autant plus que seul l’homme peut se poser ses propres limites. Une limite n’en est qu’une que si l’homme la conçoit, la perçoit, comme limite. Dans le cas contraire, elle ne l’est pas et le désir peut continuer éternellement jusqu'à épuisement ou non de lui-même.  Dans le désir, nous retrouvons deux notions primordiales : d’un côté celui qui s’inspire de l’action (tel que boire, manger ou encore se reproduire) ou encore dit autrement, le Plaisir. Et de l’autre celui qui est issu des besoins qui la nécessitent (tissus de représentation et des fantasmes derrière lequel se voile la vérité du désire.) se caractérisant pas le fantasme, l’imaginaire.  Le plaisir n’est pas non plus chose facile à acquérir, il faut pour cela faire des concessions tel que travailler plus et dur dans la projection de l’obtention d’une promotion, économiser pour voyager, etc. Mais le plaisir ne devient plaisir que si l’on en jouit occasionnellement, autrement dit ce plaisir ne serait plus du plaisir mais quelque chose d’habituel, de banale.  Mais une question reste en suspend : le désir a-t-il des limites dans tous les cas ?