Le désir et le besoin chez l'homme

« comme tout animal, éprouve des nécessités biologiques, vitales.

Au second niveau, le désir, est propre à l'espèce humaine, et ce désir va au-delà de la recherche du simple bien-être organique.

4 Ensuite, je dirais que le besoin nait d'un manque qui conduit à rechercher une consommation et cesse jusqu'à l'apparition d'un nouveau manque.

Dans le cycle du besoin, tout est toujours à recommencer, le progrès n'existe pas.

Le désir, par contre, ne nait pas d'un manque mais de la possibilité d'un plus.

La doctrine du désir réside dans la phase de recherche et non dans celle de la consommation.

Une fois le désir assouvit, nous nous en détachons et nous nous apercevons que nous n'en avions pas vraiment besoin mais que c'était plutôt le désir de la satisfaction d’acquérir la chose.

Certes le désir part d'un besoin mais il ne s'en tient pas seulement à lui, il le dépasse comme un excès.

Le besoin peut être satisfait après consommation tant dis que le désir continue.

L'animal en est la preuve car il ne possède pas ce désir, il s'en tient au stricte besoin.

Jamais personne n'a croisé une chèvre obèse ou anorexique.

L'animal ne dépassera jamais cette limite.

Cet exemple montre bien le paradoxe entre le cycle du désire ( homme) et celui du besoin ( animal) en rejoignant en plus la théorie de Lacan vu ci-dessus Enfin, un certain trouble s'élève sur la question.

Tout homme sain d'esprit serait tenté de répondre oui, le désir et le besoin désigne une même envie chez l'homme.

Ce qui, en sois, est aprioris faux.

C'est seulement à cause de l'économie dominante qui entretient une certaine confusion entre nos besoins et nos envies.

Le but de l'économie est de satisfaire tous les besoins infinis de l'homme jusqu'à nous lobotomiser et nous faire perdre toute liberté d'esprit naturel.

La société de consommation semble se développer de plus en plus rapidement et avec aucune limite .

Par exemple dans le domaine de la publicité, Le message diffusé n'a pas vraiment comme but d'informer sur la nature de la marchandise ou de l'entreprise, mais seulement de séduire et d'amener le client potentiel à voir, dans le produit, la promesse de la satisfaction d'un désir, ou d'un besoin; (serais je peut être plus heureux si j'en avais un ?) Selon moi, aujourd'hui ce n’est plus vraiment le besoin qui provoque l’offre, mais l’offre qui guide le désir, que la publicité transforme et manipule en besoin.

C'est la raison pour laquelle la distinction entre désir et besoin est de plus en plus difficile.

Donc pour répondre à la question, non le désir et le besoin chez l'homme ce n'est pas pareil.

Le besoin est un sentiment instinctif, basique chez l'homme tant dis que le désir est le reflet de la quête de profit de notre société par. »