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LE MOI S'IDENTIFIE-T-IL À LA CONSCIENCE ?

Publié le 12/09/2004

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conscience

Ce qui est finalement identique à la conscience, c'est le rapport mutuel des moi depuis le point de vue subjectif et particulier d'un d'entre eux. III dissimulation de l'ouverture par la synthèse : l'identification comme activité même du moi, Freud et Nietzsche -Freud : présence originelle de l'autre, de l'étranger pour la conscience (le ça et ses pulsions inconscientes, non encore formées). C'est de là que procède la conscience, qui n'est dès lors pas identique au moi, mais à un conflit plus fondamental entre une partie du monde et une autre (ça comme naturel et surmoi comme culturel) (Le ça et le moi). La conscience est donc essentiellement un conflit, mais le mode de production et d'expression de ce conflit est la dissimulation même de cette nature conflictuelle. -Nietzsche : le moi est donc l'auteur d'une opération se produisant lui-même (d'où la forme réfléchie du verbe « s'identifie «). Le moi est en définitive plus large que la conscience ; et la conscience elle-même correspond à l'écart qui sépare deux volontés de puissance pour Nietzsche. Moi et conscience se débordent donc mutuellement ; mais il est de la nature de l'opération du moi comme individualisant et unifiant les instincts, de réclamer l'entière responsabilité des opérations conscientes, alors que pour  Nietzsche sa véritable action est ailleurs et que la conscience ne le concerne pas exclusivement (Par-delà bien et mal). Conclusion -Le moi s'identifie à la conscience. Mais cette identification ne doit pas passer pour une identité de fait : elle est un processus d'identification, de production de cette égalité. -On peut penser ce processus comme légitime, le moi fondant la possibilité même d'une perception consciente comme perception unifiée d'un monde par un sujet.

conscience

« -Husserl : cependant, l'identité du moi n'apparaît que comme l'horizon de l'expérience perceptive.

Je ne perçois pasque le « moi », mais toujours le moi percevant ceci ou cela.

Car la conscience est une structure essentiellementrelationnelle : elle permet l'accès à l'extérieur en tant qu'extérieur, par la structure de l'intention (la conscience esttoujours conscience de quelque chose) ( Méditations cartésiennes encore).

Il semble y avoir identification du moi et de la conscience, en tant que processus, mais non identité permanente de fait. -Sartre : la constitution même du moi ne relève pas d'une identité stricte à lui-même permise par la conscience.

Caren lui-même le moi se pose comme non-autre, comme différant des autres moi qui l'entourent ( L'Etre et le Néant ). Sartre a recours ici à Hegel pour contrer l'illusion d'identité fondamentale du moi à lui-même que proposait Husserl.Ce qui est finalement identique à la conscience, c'est le rapport mutuel des moi depuis le point de vue subjectif etparticulier d'un d'entre eux. III dissimulation de l'ouverture par la synthèse : l'identification comme activité même du moi, Freud etNietzsche -Freud : présence originelle de l'autre, de l'étranger pour la conscience (le ça et ses pulsions inconscientes, nonencore formées).

C'est de là que procède la conscience, qui n'est dès lors pas identique au moi, mais à un conflitplus fondamental entre une partie du monde et une autre (ça comme naturel et surmoi comme culturel) ( Le ça et le mo i).

La conscience est donc essentiellement un conflit, mais le mode de production et d'expression de ce conflit est la dissimulation même de cette nature conflictuelle. -Nietzsche : le moi est donc l'auteur d'une opération se produisant lui-même(d'où la forme réfléchie du verbe « s'identifie »).

Le moi est en définitive pluslarge que la conscience ; et la conscience elle-même correspond à l'écart quisépare deux volontés de puissance pour Nietzsche.

Moi et conscience sedébordent donc mutuellement ; mais il est de la nature de l'opération du moicomme individualisant et unifiant les instincts, de réclamer l'entièreresponsabilité des opérations conscientes, alors que pour Nietzsche savéritable action est ailleurs et que la conscience ne le concerne pasexclusivement ( Par-delà bien et ma l). Conclusion -Le moi s'identifie à la conscience.

Mais cette identification ne doit paspasser pour une identité de fait : elle est un processus d'identification, deproduction de cette égalité. -On peut penser ce processus comme légitime, le moi fondant la possibilitémême d'une perception consciente comme perception unifiée d'un monde parun sujet.

Dès lors, malgré l'absence d'identité de fait, l'identification moi =conscience se pose comme l'horizon légitime de la perception. -On peut cependant opposer cette fondation de la conscience comme uneactivité propre au moi, et non comme une exigence de la conscience elle-même.

Si cette identification n'est pasneutre mais servant encore la constitution du moi, c'est que celui-ci s'étend largement en dehors de la conscience.Et celle-ci dépasse aussi le simple moi, dévoilant son identité, mais modifiant celle-ci par son dévoilement même,ouvrant le moi à une relation essentielle à l'autre.. »

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