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LE PROGRES TECHNIQUE EST-IL UN OUTIL DE DIVISION DES PEUPLES ?

Publié le 22/02/2012

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technique
De nos jours, alors que la civilisation a atteint un degré de développement des plus avancés, on ne peut plus nier l'utilité des techniques de communication, de production ou de transports dans le confort apporté à chaque être humain. En effet, les avancées dans les télécommunications ont permis de transformer la Terre en un village où tout le monde peut se rencontrer, échanger ses connaissances et découvrir de nouvelles cultures et de nouveaux modes de vie. Le déploiement de moyens de transport toujours plus rapides, plus accessibles, a réduit les frontières géographiques de manière considérable. Bref, la mondialisation des échanges est permise par la technique. L'uniformisation des valeurs semble être le seul maillon manquant à la chaîne. D'ailleurs, on parle bien de révolution quand il s'agit de citer l'essor des techniques durant le néolithique et la période industrielle. C'est pour dire combien la technique a changé la face de l'humanité. L'utilisation de l'électricité, l'accès à l'eau courante, l'automobile, Internet, semblent être autant d'exemples de techniques devenues essentielles au fil des âges.
technique

« l'écriture et plus particulièrement l'usage d'un alphabet phonétique.

Mais Morgan insistait aussi sur les conséquencessociales du développement des \"arts de subsistance\" et sur les transformations politiques qui accompagnentl'avènement de la civilisation.De toute manière, il est certain que l'écriture est l'une des techniques qui ont le plus contribué à donner uneimportance accrue à certains facteurs culturels et à favoriser l'intensification des fonctions intellectuelles.

Enfin, ilreste toujours à déterminer à quel degré de perfectionnement technique la vie sociale mérite d'être qualifiée decivilisée.

De ce point de vue, si la division en classes constitue une première approximation, il pourrait cependantapparaître que le machinisme et le capitalisme, avec l'apparition d'une bourgeoisie conquérante, donnent vraiment àla civilisation son caractère prométhéen. Mais faut-il alors refuser de classer parmi les civilisations celle des Aztèques qui ne connaissait qu'un rudimentd'écriture ? Beaucoup d'archéologues soutiendraient volontiers que la culture néolithique est déjà une civilisationvéritable.

Il est donc utile de ne pas s'appesantir uniquement sur les critères techniques et sur leurs effetspurement sociaux.Facteurs intellectuels et moraux Le progrès technique est d'ailleurs en général une conséquence du développement intellectuel, et celui-ci est,inversement, favorisé par le temps que les techniques nouvelles laissent libre pour une activité spéculative, soitdans une catégorie spéciale de citoyens, formant une élite intellectuelle, soit dans l'ensemble même de la populationqui, disposant de loisirs, peut s'intéresser à des réalisations qui ne sont pas subordonnées à la simple nécessité desubsister.

Dans les civilisations antiques, c'est la structure sociale, et plus précisément la pratique de l'esclavage,qui a permis ce jeu dialectique entre les conquêtes techniques et l'intensification des activités intellectuelles.En Égypte, les finalités techniques ont eu plus d'importance que dans la Grèce antique, où la pensée spéculativeétait seule digne des hommes libres.

La civilisation romaine à son apogée a réalisé une synthèse entre ces deuxtendances, mais en séparant de l'ensemble des citoyens une classe d'intellectuels, à savoir l'ensemble des hommesqui pouvaient goûter le loisir sous ses formes les plus élevées (otium cum dignitate).

Souvent aussi l'élite pensante aété recrutée parmi les prêtres.

En Égypte, le rôle des scribes fait apparaître aussi le décalage qui peut exister entrela classe dirigeante et celle des grands inspirateurs de la promotion culturelle.Les domaines dans lesquels peuvent se situer les critères intellectuels de la civilisation véritable sont nombreux.

Auxtechniques se rattache très directement la connaissance scientifique, encore que celle-ci, comme on l'a vu, puisseavoir, suivant le contexte, des visées plus ou moins spéculatives et se confondre, même en Grèce par exemple,avec la philosophie.

En tout cas, la géométrie, l'arithmétique, l'astronomie sont en honneur dans toutes les hautescivilisations.

L'écriture permet la conservation et la transmission fidèle du savoir acquis.

On peut, ainsi, trouver dansces domaines divers des critères assez nets par lesquels la sociologie de la connaissance vient en aide à celle descivilisations.Pour ce qui est des arts, des productions esthétiques en général, le départ entre civilisés et non civilisés est plusdifficile à faire.

En effet, dès les temps paléolithiques, la peinture, par exemple, atteint un degré de perfection queles artistes modernes reconnaissent encore.

Inversement, des civilisations confirmées et évoluées ont connu, aucours de leur histoire, des phases de décadence du point de vue des réalisations esthétiques.

Il n'en est pas moinsvrai qu'il n'y a pas de civilisation digne de ce nom sans productions artistiques.

Certains auteurs estiment que l'artdes vraies civilisations ou des hautes cultures se caractérise non pas par telle ou telle réussite particulière, maisplutôt par une conceptualisation des styles, voire même une succession des modes et des écoles, ou encore leurdiversification selon les couches sociales.

La différenciation entre un art populaire ou traditionnel et un art de l'élitesophistiqué et hiérarchisé serait, selon ces mêmes auteurs, le signe qu'une société a atteint le niveau requisd'évolution.

Cependant, il serait facile de montrer que même les prétendus \"sauvages\" connaissent aussi des styleset que, d'autre part, les civilisations modernes ne semblent pas toutes se proposer comme idéal le maintien d'unecoupure entre l'art de l'élite et l'art populaire.

Les problèmes soulevés par la \"culture de masse\" à propos desmoyens de grande diffusion présentent en tout cas le rapport entre l'art et la civilisation sous un tout autre aspect. Mais on voit qu'en définitive il est difficile de considérer la civilisation et le progrès technique comme unperfectionnement de la culture en général à partir d'un certain point sur la ligne du progrès sans isoler certainsaspects de la culture, telles que les valeurs morales, religieuses ou politiques.Un rôle bénéfique ? De nos jours, alors que la civilisation a atteint un degré de développement des plus avancés, on ne peut plus nierl'utilité des techniques de communication, de production ou de transports dans le confort apporté à chaque êtrehumain.

En effet, les avancées dans les télécommunications ont permis de transformer la Terre en un village où toutle monde peut se rencontrer, échanger ses connaissances et découvrir de nouvelles cultures et de nouveaux modesde vie.Le déploiement de moyens de transport toujours plus rapides, plus accessibles, a réduit les frontières géographiquesde manière considérable.

Bref, la mondialisation des échanges est permise par la technique.

L'uniformisation desvaleurs semble être le seul maillon manquant à la chaîne.

D'ailleurs, on parle bien de révolution quand il s'agit deciter l'essor des techniques durant le néolithique et la période industrielle.

C'est pour dire combien la technique achangé la face de l'humanité.

L'utilisation de l'électricité, l'accès à l'eau courante, l'automobile, Internet, semblentêtre autant d'exemples de techniques devenues essentielles au fil des âges.Ces moyens techniques ou technologiques sont devenus de vrais besoins de l'être humain, quasiment nécessaire àsa survie dans le monde actuel.

Au-delà de ces besoins, on remarque surtout une amélioration étonnante du confortet du niveau de vie des hommes.Ainsi, l'espérance de vie n'a fait qu'augmenté en parallèle avec le développement des technologies.

Les techniques. »

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