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Le sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances?

Publié le 25/10/2015

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Devoir Philo n°2 Dissertation: Le sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances? Les sens, au nombre de cinq (l'ouie, l'odorat, la vue, le toucher et le gout) que nous acquiérons tous à la naissance; sont notre premier moyen de percevoir et de recevoir des informations sur le monde extérieur. Ces informations, qu'elles soient de nature physique (le toucher, l?ouïe et la vue) ou chimique (l'odorat et le goût), nous permettent ainsi, de prendre connaissance de ce qui nous entoure d'une manière objective, naturelle et passive, sans que nous ayant d'efforts particuliers à fournir. La fonction sensorielle (l'usage des sens) semble dès lors, la fonction la plus simple et la plus universelle, commune aux animaux, pour que le monde se présente aux êtres. Les sens nous procurent donc des sensations, autrement dit un savoir primitif et instinctif (sans que nous n'ayant d'effort à fournir) puisque ces sensations s'expliquent avant tout par un mécanisme physique. Les sens nous apparaissent donc, comme notre premier rapport avec le monde. La notion de "connaissances? elle, peut être assimilée comme tout ce que nous savons, tout ce que nous apprenons au cours de votre vie. Comme nous venons de le voir précédenment, les sens nous permettent d'acquérir certaines connaissances; puisqu'ils nous offre au monde qui nous entour. Cependant certaines pathologies telle que la myopie ou l'agueusie, peuvent altérer nos sens et donc, nous donner des informations erronées ou bien déformées du monde. Partant de ce principe, nous sommes en droit de nous demander si les connaissances que nous acquérons tout au long de notre vie proviennent-elles uniquement de nos sens? De ce fait, qu'est ce que les sens sont-ils suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances? On peut dès lors s&a...

« l’esprit passent par les sens.

Qu'elle soit assimilé par immersion, par "ouï-dire" ou par enseignement les données passeront obligatoirement par les canaux sensoriels, autrement dit par les sens.

Selon cette théorie, il ne peut y avoir de connaissances sans les sens.

On peut toutefois se demander si les sens amènent des savoirs vrais et objectif, autrement dit des vérités générales.

Tout d'abord, les connaissances assimilées par contact avec autrui (autrement dit par immersion dans une société), sont des connaissances servent à l'apprentissage du savoir-vivre, qui consiste à assimiler les façons de faire et de vivre d'une société et s'y intégrer.

Le contact avec les autres est sources d'enseignement, et d'accroissement des connaissances.

C'est d'ailleurs les premières sources d'apprentissages des bébés et des jeunes enfants.

Ces dernières n'ont pas pour objectif d'être valables et vérifiables universellement, puisqu'elles visent à intégrer l’individu dans la société.

Les données que nous intégrons par "ouï-dire" ( par écoute) appartiennent aux connaissance, comme l'affirme le philosophe Leibniz dans son œuvre "Nouveaux Essais sur l'entendement humain": " L'opinion, fondée dans le vraisemblable, mérite peut-être aussi le nom de connaissance; autrement presque toute connaissance historique et beaucoup d'autres tomberont ".

Après cette analyse furtive de quelques sources de connaissances, il nous semble peu concevable d'acquérir des savoirs objectifs et véritables sans passer par les sens.

L'expérience sensorielle apparaît donc comme la condition nécessaire à l'acquisition de connaissances véritables.

Cet argument rejoint la thèse des empiristes (mouvement philosophique, dont le premier représentant est John Locke) qui affirmait que, l'expérience sensible serait à l'origine de toutes les connaissances. Ainsi selon eux, les sens ne se limiteraient pas à une simple réception passive des réalités, mais seraient à l'origine de toutes nos connaissances.

De ce fait nous ne pourrions connaître que ce que nous vivons.

La mise en avant de certaines formes de connaissances et la théorie des empiristes, tendent à prouver que les sens entrent dans le processus d'acquisition des savoirs.

S'ils apparaissent comme un vecteur indispensable à l'assimilation des données objectives, nous sommes toutefois en mesure de nous interroger sur leur suffisance pour nous fournir toutes nos connaissances.

Les sens, certes essentiels à l'acquisition des connaissances présentes certaines limites.

Nous pouvons ainsi nous demander s'ils est possible de connaître en se reposant uniquement sur les sens.

Le philosophe Leibniz et son ouvrage "Nouveaux Essais sur l'entendement humain" affirment le contraire.

Ainsi les connaissances scientifiques dites objectives doivent se reposent une construction rationnelle, autrement dit fondée sur la raison; et donc, indépendante de l'expérience sensible.

Ainsi selon Leibniz, les connaissances scientifiques ne sont pas issues de contacts sensibles, mais elles reposeraient sur un raisonnement, baser sur des preuves obtenue par la raison.

Bien que, toutes connaissances passer par les sens, ces derniers ne semblent pas toujours suffire.

En effet les sens ne parviennent pas toujours à distinguer les données fiables, des données illusoires. Il est donc indispensable de mettre en place une méthode pour traiter les informations parvenant à l'esprit, et différencier les illusions des connaissances objectives.

De plus, les sciences illustrent à la perfection l'incapacité des sens à accéder par eux-même à certaines réalités.

C'est le cas des connaissances sur l'infiniment petit ou de la perception des sons inaudibles pour l'oreille humaine.

L'homme a ainsi créer des outils (microscopes, capteurs à ultrasons) permettant d'acquérir et de traiter ces connaissances.

On peut dès lors se demander si nos sens ne sont pas trompeurs, et si l'expérience sensorielle doit être complétée pour ne pas se fondre en illusion.

Ainsi la vue d'un arbre ne se limite pas, en terme de connaissance, à une simple surface opaque; nous avons conscience que son tronc abrite des. »

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