Le sport est-il le nouvel opium du peuple ?

« groupes, les mêmes émissions de télé … Ils sont donc devenus aussi important que le sport dans notre société, et on peut alors dire que ce sont, eux aussi, des opiums du peuple.

Aujourd’hui l’expression : « métro, boulot, dodo » est devenu normale.

Pour Marx l’opium servait à échapper à la réalité de l’asservissement économique brutal et de l’aliénation.

Dans les sociétés modernes riches la violence de l’asservissement est moindre que du temps de Marx mais l’asservissement persiste sous d’autres formes : routine, peur du chômage, individualisme croissant … « L’opium » serait alors un moyen de d’échapper à cette réalité, de se distraire, se sortir de la misère de la vie, d’oublier ses tracas.

L’opium permet alors de rêver, a ses idoles, ses dieux.

Cet opium permet de rêver de devenir ceux que l’on considère comme nos héros, les encourager, penser que c’est « grâce à nous qu’il a gagné »….

Il a ainsi un effet immédiat positif (sur le moral, la convivialité …) mais il nous enferme malgré tout dans un état éloigné de la réalité.

Mais on a « besoin » de cet opium, il regroupe les personnes, les « fans » autour d’une même passion, d’une même envie… Mais pourquoi le monde aurait-il besoin d’opium ? Ce besoin a-t-il augmenté dans la société moderne, ou alors serait-ce plutôt les capacités de production, et de généralisation, en opiums, de ce monde qui ont été multipliées dans la société moderne ? Sans doute les deux.. »