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le travail est-il négation de la liberté ?

Publié le 16/02/2013

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travail
Le travail est-il négation de sa liberté ?   I Le travail ne semble pas être un acte libre, puisque la contrainte se révèle être inhérente au travail.   Le caractère pénible du travail : une origine négative   -Etymologie => porte la trace d’une vision négative du travail : tripalium, instrument de contrainte au moyen duquel on attachait le bétail   - La Bible => fait du travail la conséquence de la désobéissance de l’homme : parce qu’ils ont mangé le fruit défendu, Adam et Eve sont chassés du paradis et devront travailler à la sueur de leur front (pour l’homme) et subir les douleurs de l’enfantement (pour la femme) « Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front « dit la Genèse.   - Antiquité => Chez les Grecs et les Romains, le travail manuel était réservé aux esclaves et donc regardé avec mépris par les hommes libres, les citoyens, ceux-ci pouvant s’abandonner à la guerre, aux jeux, à l’activité politique et intellectuelle, à l’otiumen bref, mais pas au négotium, au travail.   Le caractère pénible du travail renforce donc l’idée négative que l’on peut s’en faire.   …. Serait-il la marque d’une lutte être l’homme et le monde ?   La satisfaction de ses besoins Le but du travail => la transformation de la nature en un sens utile à l’homme, c’est à dire en vue de la satisfaction de ses besoins. Cette définition permet de ne ...
travail

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Serait-il la marque d'une lutte être l'homme et le monde ?   La satisfaction de ses besoins Le but du travail => la transformation de la nature en un sens utile à l'homme, c'est à dire en vue de la satisfaction de ses besoins.

Cette définition permet de ne pas confondre le travail avec les jeux ou les loisirs, c'est à dire des activités désinteressées dont la motivation principale est le plaisir qu'on y trouve.

Il est ainsi possible de n'appeler travail que les activités liées à la production de biens nécessaires à la vie.    L'activité la plus proche de l'animalité Hannah Arendt réduit la définition du travail à la satisfaction animale des besoins par la reproduction du cylcle production-consommation.

Le travail serait alors l'activité humaine la plus proche de l'animalité, de la nécessité biologique en vertu de sa finalité qui est de satisfaire nos besoins.

Le travail serait aussi l'activité humaine la plus éphémère dans sa réalisation puisque le produit du travail est en effet destiné à être consommé.

La loi du travail est donc la reproduction indéfinie de ses objets et des actes accomplis pour les produire, la répétition monotone du cycle production-consommation.   Part maudite de la conséquence humaine ? Le travail n'apparaît-il pas alors comme une torture d'autant plus insupportable qu'elle est nécessaire à la reproduction de la vie ?   Le travail, une véritable aliénation ?  . »

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