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Le travail peut-il déshumaniser ? Peut-on se réaliser dans le travail ?

Publié le 07/10/2018

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travail

a. Rôle de la réflexion

 

Comme le remarque Marx, l’être humain construit son ouvrage dans sa tête avant de le réaliser matériellement. Et il le construit en utilisant des outils qui sont extérieurs à son propre corps. Ce n’est donc pas une activité purement physique ni instinctive comme chez les animaux. Il y a toujours exercice de la réflexion et occupation consciente. Pour cette raison, on peut considérer qu’au sens strict ni les animaux ni les machines ne travaillent.

 

b. Rôle de la volonté

 

Tout travailleur est obligé de discipliner son corps ou de concentrer sa volonté aux tâches qu’il effectue. Il doit réfréner les désirs qui l’animent, puisqu’ils ne peuvent être satisfaits tout de suite. Il y a donc une distance prise par rapport au simple besoin de consommation.

 

De plus, pendant qu’il travaille, l’homme modifie ou améliore ses propres facultés, acquiert plus de savoir-faire, de compétences, etc.

travail

« me nts, il fa ut de la laine, un métier à tisser et un ouvrier tisser and.

Mais chacun des tr ois n'est en quelque sorte qu 'un rouag e de la cha îne.

La seul e dif fére nce est que l'ouvr ier est un « instr ument animé », c'est -à-dire doté d'espr it.

Mais technique­ ment il est « utilisé » co mme les autr es éléments.

Cela apparaît dans les socié tés moder nes quand le trav ailleur coûte plus cher que la machine : on le licencie car, tech niqu ement et économiquem ent, il n'est qu'un instru ment devenu trop cher.

0 0 la forme et la matièr e sont deux concepts pertine nts pour le proce ssus du l'homme.

Ce en effet à la naturelle brute une forme de son esprit, sorte que l'objet prod uit soit utile à sa vie.

Il s 'y rec onna ît en part ie et réalise un pouv oir créate ur sur les choses.

0 0 c.

Ali énation b.

Explo itation Il y a, en plus, une duperie sur la rém unérati on du tr ava il, dont Marx dé crypte le méc anisme en dis­ ting uant trav ail et force de trava il.

La force de tra­ va il est, en effet, ce que l'ouvr ier loue au patron en échang e de son salai re jour nalier .

Ce dernier , d'appar ence équitable, est donc au minimum ce qu 'il lui faut d'ar gent pour reconstituer sa force de trav aille lendemain.

Mais cette force de trava il, à son tour, cr ée de la val eur du fait qu 'elle est emp loyée à fa ço nner des objets.

Donc, en rém u­ nérant l'utilisation de la force de trav ail, le patr o n ga rde pour lui tout ce que celle-ci a permis de créer , au-del à du niveau de salair e reve rsé.

La ten­ danc e est même de payer le moins possible, ou de fa ire trav ailler le plus possible, car le profit en dépend.

Si la prod uctivité technique est impor­ tante, c'est encor e mieu x.

Mar x dé crit au x1x• siècle des ouvrier s tota lement éreintés par des tâches pénibles ou répétitives et sans aucune qualificati on.

Les choses ont évolué , dans les pays oc cident aux not amment, mais reste toujour s ce qui peut s'appeler « aliénation ».

Le tr availl eur n'inter vient pas dans les décisions sur son mode de trav ail, imposé par l'entreprise, les machine s, le rendement et la concur rence, ni sur les objets à prod uire qui lui reste nt exté rieurs et en lesquels il ne se reco nnaît pas nécessa ire­ me nt.

C'es t le trav ail lui-même qui devient un sim ple moyen de subsister à ses beso ins.

Or cela devrait être l'activité qui le sor t, l'é lève au-dessus du monde des beso ins.

Il y a donc aliénation, au sens où l'homme devient étranger à lui-même et à ses facul tés les plus nobles.

Mais est-ce lié à l'essence même du trava il, en tou­ tes criconstances ?. »

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