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Le vrai ne se ramène-t-il qu'a ce qui est utile ?

Publié le 25/03/2005

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Einstein n'a pas développé la théorie de la relativité pour construire la bombe atomique. 3)      Valeur pragmatique de l'erreur. Les biologistes Darwiniens ont montré que parfois l'erreur était plus utile que la vérité. Ils parlent de « faux positifs » et de « vrais négatifs ». La sélection naturelle recruterait plutôt des « faux positifs » que des « vrais négatifs ». En effet, il est plus utile pour la survie l'individu et de l'espèce de croire qu'il y a un danger alors qu'il n'y en a pas que de croire qu'il n'y a pas de danger et de se trouver exposer à des dangers imprévus.       III : Politique du vrai.   1)      La science est toujours utilisée, elle sert toujours un pouvoir. Bien que dans l'absolu la vérité ne s'identifie pas à l'utile, dans l'histoire humaine, la science est utilisée pour accroître le pouvoir de l'homme. 2)      Dans un contexte politique, la science ne sert pas le pouvoir de l'homme en général, mais le pouvoir d'une puissance politique.

Introduction :

 

Les puissances politiques se mesurent de plus en plus au nombre de scientifiques qu’elles hébergent sur leur sol, on accueille volontiers les savants des autres pays tant que cela dynamise la recherche du notre. La science sert la puissance politique. On peut dire qu’à un ordre plus général la science sert la puissance de l’homme. Dans le discours de la méthode, Descartes disait que la nouvelle science allait nous rendre « comme maîtres et possesseurs de la nature «. La science découvre la vérité pour servir les intérêts humains, développer les techniques qui accroissent notre puissance. La vérité en ce sens est toujours utile. Cependant, ce n’est pas par ce qu’on l’utilise qu’il faut identifier la vérité à l’utile ; peut être y a t il un ordre de vérité qui dépasse les préoccupations relatives à l’action humaine.

 

Problématique :

La meilleure norme de la vérité est l’utilité, cependant si l’utilité est notre rapport au vrai, cela signifie-t-il que le vrai n’est que l’utile ?

« réel qui s'enracinent dans la volonté.

Il n'y a pas de connaissance désintéressée, la connaissance vienttoujours appuyer une vision du monde développée à partir d'une volonté.

N'est vrai que ce qui est utile. II : Il n'y a pas identité de la vérité et de l'utilité.

1) Il faut distinguer la raison pour laquelle nous cherchons la vérité de la vérité elle même.

Platon distinguait les vérités hypothétiques, c'est à dire tout ce qui est de l'ordre de la connaissance relative, les opinions, dela vérité anhypothétique, vérité absolue de l'être en soi.

Les vérités hypothétiques sont utiles, cependantelles ne se confondent pas avec la vérité en soi.

Platon définit un accès à la vérité dans la contemplation.Ainsi, la vérité est pour Platon la pure contemplation des idées. 2) Identifier le vrai à l'utile, c'est confondre science et technique.

Einstein n'a pas développé la théorie de la relativité pour construire la bombe atomique. 3) Valeur pragmatique de l'erreur.

Les biologistes Darwiniens ont montré que parfois l'erreur était plus utile que la vérité.

Ils parlent de « faux positifs » et de « vrais négatifs ».

La sélection naturelle recruterait plutôtdes « faux positifs » que des « vrais négatifs ».

En effet, il est plus utile pour la survie l'individu et del'espèce de croire qu'il y a un danger alors qu'il n'y en a pas que de croire qu'il n'y a pas de danger et de setrouver exposer à des dangers imprévus. III : Politique du vrai.

1) La science est toujours utilisée, elle sert toujours un pouvoir.

Bien que dans l'absolu la vérité ne s'identifie pas à l'utile, dans l'histoire humaine, la science est utilisée pour accroître le pouvoir de l'homme. 2) Dans un contexte politique, la science ne sert pas le pouvoir de l'homme en général, mais le pouvoir d'une puissance politique.

Les sciences et les techniques se développent dans une course à la puissance. 3) Pour modérer cette course et les utilisations abusives des découvertes scientifiques, c'est le droit qui doit établir les normes d'une utilisation raisonnable.

C'est par exemple le thème des débats qu'il y a autour desbiotechnologies. Conclusion : Le vrai n'est pas l'utile, mais il est utile.

Cela signifie qu'il ne se confond pas en soi avec l'utile, mais que dans lecours des affaires humaines, il est toujours utilisé.

Il faut donc veiller à ce qu'il soit utilisé de la meilleure façonpossible, pour le bien de tous.. »

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