Leibniz ou l'anti-Spinoza ?
Publié le 27/10/2009
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Fils d'un professeur d'université, Leibniz se forma l'esprit très jeune en puisant dans la bibliothèque paternelle ce qu'il désirait lire. Il entre à l'université à quinze ans et fut reçu docteur en droit à vingt ans. Entré dans la carrière diplomatique, il est chargé de plusieurs missions qu'il entreprend dans l'esprit de donner vie à une politique européenne, unie contre l'infidèle (l'Orient), et réunie en elle-même (rapprocher protestants et catholiques). En 1676, il rend visite à Spinoza à La Haye, et accepte le poste de bibliothécaire et de conseiller des ducs de Hanovre, postes qu'il occupa pendant quarante ans, jusqu'à sa mort. Inventeur du calcul infinitésimal, fondateur d'une des premières revues d'informations scientifiques, Leibniz est l'auteur d'une œuvre immense, constituée surtout de nombreux opuscules touchant énormément de sujets : droit, histoire, morale, logique..., dont la plupart ne seront publiés qu'après sa mort. Sa tentative d'inventer un langage symbolique universel qui réduirait toutes les opérations mentales au calcul, est probablement ce qui, de son œuvre, a été le moins reconnu et perçu de son vivant, mais, redécouvert cent ans plus tard, en est encore aujourd'hui le rayon le plus actuel.
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