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Leibniz, « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles »

Publié le 08/01/2004

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leibniz

Entendement

 

Faculté de comprendre, intelligence. Chez Descartes, pouvoir de connaître formant, avec la volonté, les deux modes de la pensée.

Ontologique

 

Qui se rapporte à l'Être, à sa nature et à sa structure, ou à l'essence des choses.

 

Providence

 

Gouvernement de Dieu sur la création.

«JZ est démontré (disait Pangloss) que les choses ne peuvent être autrement: car tout étant fait pour une fin, tout est nécessairement pour la meilleure fin. «

 

Voltaire

leibniz

« a.

x Cl> C/) Cl> ::J cr .c.

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0 C/) 0 .c.

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C/) c 0 - "' - 110 «Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

» Gottfried Wilhelm Leibniz (1646· 1J76), Th éod ic ée 6 À la suite du Candide de Vo l taire, c'est souvent sur un ton Iron ique que cette phrase est prononcée.

Comment, en effet, face aux guerres et aux i njust i ces, peut-on préten dr e vi vre dans le meilleu r des mondes poss ib les? Pour un athée, l'existence du Ma l.

si elle est affl igeante, est néanmo i ns compréhens ible parce qu'elle relève des actions huma ines.

Ri en ne l'empêchera it même d'en conclu re cyn iquemen t que nous avons cons· tru it le pi re des mondes.

Mais le croyant qui vénère un dieu bienve illant concil ie d i ffic ilement le mal et l a bonté div ine.

Par ce propos qui appa· raît en substance dans son ouvrage, Leibn iz s'engage donc à défendre la cause de Di eu.

Recourant au calcul des probab ilités, il démontre que Celui- c i, dans sa grande puissance, a conçu une i nf in i té de mondes poss ib l es, et qu' il a cho is i le nôtre en su ivant le pr inc ipe du me illeu r.

Ains i, notre univers n'est pas le meilleur des mondes en so i.

Mai s, de tous ceux que Di eu aura it pu créer .

celui qu i nous est attribué est préfé­ rable aux autres ...

qu i sera ient pires! 6 .

• ...

Et c om me ce tte régi on Im mense des vér ité s con tie n t toutes le s pos sib ili tés.

il fau t qu'il y a it une in fin i té de monde s po ss ibles, que le mal en tre da ns plus ieurs d'entre eux, et que même le me illeu r d'e n tre to us en renfer me.

C'est ce q u i a déte r· min é D ieu à per me nr e le m al. '' G arnler ·F ia mm arl on, 1969, Pre m ière partie, p.

117-. »

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