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Les lois, limites pour la liberté ?

Publié le 24/12/2014

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Conclusion Les lois ne constituent pas que des limites pour la liberté de l'homme : elles peuvent lui donner les moyens de la réaliser. Sur le plan scientifique, d'abord, la connaissance des mécanismes naturels fait que l'homme peut chercher à se rendre «maître et possesseur de la nature» (Descartes). Sur le plan politique, au sens large, et sur le plan moral, l'existence de lois qui règlent la conduite paraît d'abord restreindre la liberté ; mais on ne peut oublier qu'en dernière analyse l'homme est aussi l'auteur de ces règles, qu'il peut s'interroger sur leur valeur et travailler à les modifier.

« LA LIBERTÉ • Les sciences humaines contemporaines dénoncent l'illusion d'une conscience libre.

Sociologie, psychanalyse ou linguistique cherchent à découvrir les lois qui définissent à son insu les conduites de l'homme et qui les rendent, en droit, prévisibles comme n'importe quel phénomène naturel.

• Ainsi, semble-Hl y avoir incompatibilité, en première analyse, entre l'existence d'un sujet libre et celle de lois qui le déterminent.

b) Les lois morales et politiques • Si l'on considère l'individu comme un être qui vit nécessairement à l'intérieur d'une culture, d'une société, on soulignera que sa liberté "s'arrête où commence celle des autres».

Cette limite à l'exercice de la liberté individuelle est fixée par des règles morales et/ou juridiques, sous forme d'impératifs, de devoirs, d'obligations, d'interdictions, etc.

•Schopenhauer pouvait donc écrire : «On n'est libre qu'étant seul." Les lois de la société, quelle qu'en soit la forme, circonscrivent ma liberté : je n'ai pas le droit de faire tout ce que je serais capable de faire si j'en décidais seul.

•Ces perspectives sont proches de celles de l'opinion.

Ne sont-elles pas contestables, malgré leur apparente évidence ? 2.

Les lois, moyens de réaliser la liberté a) Les lois scientifiques Spinoza • Pour ce philosophe, être libre, c'est agir selon les lois de la nature.

La liberté d'affirmer ou de nier est une fiction : "Les hommes se trompent en ce qu'ils pensent être libres, et cette opinion consiste uniquement pour eux à être conscients de leurs actions et ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés.

L'idée de leur liberté, c'est donc qu'ils ne connaissent aucune cause à leurs actions.

Car il disent que les actions humaines dépendent de la volonté, mais ce sont des mots, qui ne correspondent à aucune idée" (Éthique, Il, 25, scol.) La liberté authentique se donne comme l'intériorisation de la nécessité.

• D'autre part, la connaissance des lois de la nature, parce qu'elle rend possible une prévision rationnelle, ne permet-elle pas de construire des techniques qui en sont l'application et qui peuvent être libératrices ? Ainsi peut-on d'autant mieux prévenir ou guérir une maladie, donc s'en libérer, qu'on en connaît mieux les mécanismes et les lois.

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