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LES PEUPLES ONT-ILS DES DROITS COMME LES PERSONNES ?

Publié le 14/03/2004

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)Art. 6. - La loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. (...) Art. 10. - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi. (.

« • Le pouvoir exécutif lui appartient.• Le gouvernement dépend du peuple.• Le transfert de pouvoir réaffirme le pouvoir de chacun.• Chacun a un devoir envers la collectivité : c'est le véritable épanouissement de soi (cf.

Kant et Hegel).• Ainsi les peuples ont des droits comme les personnes (ex.: décider de la guerre, décider de se révolter ; autre ex.:le référendum). III.

Les droits des peuples sont ceux de la classe dominante • C'est bien sûr la critique marxiste.

L'État représente l'intérêt général, mais cet intérêt est, toujours celui de laclasse dominante qui exerce le pouvoir à son profit et promulgue des lois en ce sens. « Au fur et à mesure que le progrès de l'industrie moderne développait,élargissait, intensifiait l'antagonisme de classe entre le capital et le travail, lepouvoir d'État prenait de plus en plus le caractère d'un pouvoir public organiséaux fins d'asservissement social d'un appareil de domination d'une classe.Après chaque révolution, qui marque un progrès de la lutte des classes, lecaractère purement répressif du pouvoir d'État apparaît de façon de plus enplus ouverte» [La Guerre civile en France, p.

60-61].

La conception marxistede l'État est ici résumée dans son principe essentiel : l'État capitaliste estl'appareil de domination de la classe ouvrière par la bourgeoisie, y compris parla violence comme ce fut le cas, par exemple, durant les journées de juin1848.

Durant celles-ci, la république bourgeoise avait montré le despotismeabsolu d'une classe sur les autres classes.Ainsi, l'État n'est pas extérieur ou au-dessus de la société.

« Il est bien plutôtun produit de la société à un stade déterminé de son développement ; il estl'aveu que cette société s'empêtre dans une insoluble contradiction avec elle-même, s'étant scindée en oppositions inconciliables qu'elle est impuissante àconjurer.

Mais pour que les antagonistes, les classes aux intérêtséconomiques opposés, ne se consument pas — elles et la société — en unelutte stérile, le besoin s'impose d'un pouvoir qui, placé en apparence au-dessus de la société, doit estomper le conflit, le maintenir dans les limites del'"ordre" ; et ce pouvoir, né de la société, mais qui se place au-dessus d'elleet lui devient de plus en plus étranger, c'est l'État» [L'Origine de la famille, dela propriété privée et de l'État, p.

156].Si l'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire des luttes des classes, pour les mêmes raisons,l'État ou les différents États qui se sont succédé dans l'histoire ont toujours été ceux de la domination d'une classesur les autres, dans le but de maintenir — souvent par la violence [Anti-Dühring, p.

208 sq.] — l'ordre social.

D'oùl'idée d'une disparition de l'État dans une société sans classe, le communisme, avec quelques difficultés sur lesmoyens d'y parvenir. • Les citoyens peuvent alors se rebeller (lutte des classes).• Il existe un droit fondamental des peuples à disposer d'eux-mêmes.

Ce principe implique le droit de non-ingérenced'un pays dans un autre.

Actuellement, ce droit est discuté depuis la tragédie kurde... CONCLUSION Ce sujet aborde donc l'État, le gouvernement (qui représente le peuple) comme une entité.

Comme un corps qui,pour être en bonne santé, doit garantir des droits aux membres qui le composent.

L'équilibre est toujours précaire.Le plus grave danger étant la guerre civile.. »

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