Devoir de Philosophie

Les preuves traditionnelles de l'existence de Dieu

Publié le 28/01/2012

Extrait du document

dieu

 

On peut en énumérer six qui ont été données par des penseurs différents ou dans des termes différents, et qui ne sont évidemment pas acceptées indistinctement par les défenseurs respectifs des diverses conceptions de Dieu.

- 1 - La preuve par l'idée d'infini. Cette preuve, qui est une des formules de la preuve ontologique, ne se comprend que dans la perspective cartésienne. J'ai l'idée de Dieu, donc Dieu existe. Cette proposition n'a de sens que si l'on se souvient de la définition de ....

 

dieu

« idées et les catégories de la raison (réalité objective, existence, causa­ lité, finalité) ne peuvent être appliquées à autre chose qu'à l'expé­ rience et aux phénomènes, et l'emploi de ces catégories, illégitime dans le domaine de la chose-en-soi, aboutit à des conclusions également illé­ gitimes.

Tous les arguments de Kant contre les preuves classiques se ramènent à cette proposition (qui est aux antipodes du cartésia­ nisme) : « L'idée d'une chose ne suffit pas pour affirmer l'existence de cette chose en elle-même •.

A ces « preuves •, insuffisantes à son avis, Kant substitue la preuve morale: L'existence de la conscience morale et des valeurs morales suppose comme condition nécessaire l'existence de Dieu comme juge des actions humaines, source des impératifs et centre de cette société spirituelle à laquelle accèdent les consciences particulières par l'action morale.

Si donc on constate que l'impératif moral existe, il faut « postuler • l'existence de Dieu, qui est l'objet d'une « foi morale •· - VI - L'expérience mystique.

Les preuves rationnelles ont rencontré la contradiction de certains esprits religieux et particulière­ ment des mystiques, pour lesquels Dieu est un :Ëtre personnel, éprouvé dans la communion mystique et qui n'a rien à voir avec les considérations abstraites et rationnelles.

L'expérience mystique (épurée de ses travestissements psycho­ pathologiques) telle qu'elle est relatée par les Saints (sainte Thérèse d'A vila « Le château intérieur •, saint Jean de la Croix • La montée au Carmel •, « La nuit obscure •) pose le problème des preuves de l'existence de Dieu en des termes tout différents.

Selon sainte Thérèse d'A vila, il y a sept degrés de la connaissance : les trois premiers sont la prise progressive de conscience de soi et la mattrise de soi, le troisième étant la vie morale ordinaire ; les quatre suivants sont les étapes de l'expérience religieuse comprenant la quiétude, l'union pleine, l'extase et enfin l' « union transformante • dans laquelle le sujet a conscience de participer à la vie divine.

Selon saint Jean de la Croix, l'expérience mystique débute par une « nuit obscure » ou nuit des sens, aridité douloureuse de l'âme en instance de la communion mystique.

Nous avons discuté au chapitre 1 le problème de l'authenticité de l'expérience mystique et parlé de la différence entre les délires mystiques des malades mentaux et l'expé­ rience relatée par ces Saints.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles