Devoir de Philosophie

Les rapports entre vérité et opinion.

Publié le 26/05/2013

Extrait du document

Dissertation : « La pluralité des opinions implique-t-elle une absence de vérité ? « Lundi 12 Novembre Note : Appréciation : BROUILLON Définitions des termes : Pluralité : plusieurs, multitude, non unique. Opinion : c'est une proposition que l'on tient et que l'on considère comme vraie. Affirmée de manière spontanée et immédiate, cette dernière est adoptée par paresse intellectuelle. On conserve cette proposition parce qu'elle nous rend service, elle nous est utile. On y est affectivement attachés, on y tient. Modifier l'opinion de quelqu'un est extrêmement difficile, les mots n'y suffisent point. Croyance non démontrée, non vérifiée. Ne bénéficiant pas d'une réflexion ni d'une argumentation. Disposition de l'esprit, qui peut-être trop subjective. Prendre position sans forcément s'impliquer dans une recherche de réflexion. Absence : non présence, mais pas non existence. Vérité : voir dictionnaire philosophique (La philosophie de A à Z). Idées de problématisation : Comment peut-il exister une vérité si diverses opinions coexistent ? Qu'est-ce que la vérité ? Qu'est-ce que l'opinion ? Qu'est-ce qui résulte de la multiplicité des opinions ? Plusieurs vérités ? Une seule vérité ? Absence ? La diversité des opinions rend-elle vaine la recherche de la vérité ? De quelle vérité l'opinion est-elle capable ? Peut-on dire à chacun sa vérité ? L'unanimité est-elle un critère de la vérité ? Il y a-t-il un réel lien entre l'opinion et la vérité ? Idées de plan : Introduction : Définition rapide des termes. Nous cherchons la vérité. Mais comment savoir si la vérité est atteinte ? Il faut trouver un critère de vérité. On a avancé celui de l'évidence. Mais il y a de fausses évidences, et l'esprit particulier que je suis peut s'y laisser...

«  Diversité, complexité de la notion de vérité : scepticisme (Sextus Empiricus, pillier), conception universalistes (non relativistes) de la vérité, doute cartésien, positivisme, scientisme.

Et autres valeurs de vérité (morales, par exemple).  Recherche de la vérité ? Préoccupation essentielle de la recherche philosophique (Platon : Ménon et République ; E.

Kant : Critique de la raison pure ; F.

Nietzsche : Le livre du philosophe ; M.

Heidegger : De l’essence de la vérité ).  Opinion.  Problématisation.

I – Recherche de la vérité.

Qu’est-ce que la vérité ?  Première réponse, idée majoritaire : pluralité des opinions engendre absence de vérité.  Vérité : on peut proposer une définition : une proposition (un jugement, une croyance, une pensée, etc.) est vraie si, et seulement si, deux propriétés : elle doit correspondre à un fait, et/ou sa structure doit correspondre à la structure d’un fait (Exemple du cours : dire qu’il neige est vrai si, au moment où on le dit, il neige)  Il faut distinguer la réalité vraie (Les Idées platoniciennes, les natures simples de Descartes, les vérités de la connaissance du 3 e genre de Spinoza) et la réalité perçue qui est source d’illusions et d’erreurs (préjugés, apparences ; caractéristiques de l’opinion).

Le vrai n’est pas forcément le réel.

Exemples de Matrix du cours.  Tout d’abord, la recherche de la vérité c’est la volonté de connaître le monde, la volonté de comprendre les phénomènes qui nous entourent.

Ainsi, nous aurions une plus grande maîtrise du monde et nous pourrions avoir un socle réel stable sur lequel nous appuyer lors de notre évolution.

Nous pourrions réaliser de grandes choses, afin de satisfaire le besoin humain et environnemental, car nous les aurions compris.

Pour parvenir à cette recherche, nous disposons de notre pensée rationnelle.

Car il n’y a véritablement qu’avec celle-ci que nous pouvons prétendre atteindre ladite vérité puisque sans rationalité une pensée est dénuée de sens.

Ainsi, pour atteindre la vérité, le philosophe peut utiliser le processus maïeutique (comme Socrate, « accoucher les esprits ») qui consiste en une remise en question des faits établis, ce qui demande véritablement réflexion.

 Rechercher la vérité, ce n’est pas simplement expliquer les phénomènes environnementaux ou humains, c’est aussi se comprendre soi.

Et c’est à mon avis la première démarche à faire pour tout philosophe ; car sans cette même recherche de connaissance de soi on ne peut aucunement prétendre rechercher comprendre les autres (ou alors ça ne serait pas légitime).

Car la perception que nous avons du monde passe par nous.

Nous ne voyons que par nos yeux, nous ne comprenons que par notre cerveau et nous ne ressentons que par nos propres sentiments.  La vérité réside dans l’unanimité, dans les connaissances admises.

Aucune remise en cause possible.

 Recherche de la vérité : « l’objectivité » du discours est subjective.

Rechercher la vérité est la raison d’un discours poussant l’Homme à se détacher de sa paresse intellectuelle.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles