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Les sentiments naturels de l'homme sont-ils pour la moralité un auxiliaire ou un obstacle ?

Publié le 27/02/2008

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Les sentiments naturels de l'homme sont-ils pour la moralité un auxiliaire ou un obstacle ? INTRODUCTION. - La moralité consiste dans la conformité avec l'idéal moral. Cette conformité est essentiellement affaire de vouloir; mais les sentiments naturels ou spontanés, comme la sympathie ou l'antipathie, l'amour du travail ou une prédilection marquée pour le farniente, n'y jouent-ils pas un rôle, et lequel ? Constituent-ils un auxiliaire ou un obstacle ? La question peut se poser à propos des sentiments qui détournent du devoir; mais elle se pose plus ordinairement à propos de ceux qui nous portent vers lui. C'est au point de vue de ces derniers que nous nous placerons; pour répondre à la question concernant les premiers, il suffira de prendre le contrepied de la réponse faite pour les autres. I. - OPINIONS EXTRÊMES. a) Le sens commun répond sans, hésiter : les sentiments naturels qui détournent de ce que la conscience juge être le devoir constituent un obstacle à la moralité.

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