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l'essor des techniques contemporaines appelle-t-il la fondation d'une nouvelle morale ?

Publié le 15/11/2005

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morale
Elle a fait apparaître de nouveaux devoirs. L'éthique antique est inopérante à l'heure de la technique. Aujourd'hui, les conséquences de certains actes ne seront visibles que dans quelques centaines d'années. L'exemple de la pollution, de la surexploitation des ressources forestières, des pêches abusives, de la disparition des déchets nucléaires) .Aussi tous nos pronostics à long terme sont incertains. Le principe responsabilité voudra donc que l'on favorise les hypothèses pessimistes au profit des hypothèses optimistes. Le mal est toujours certain.   Le principe responsabilité dit « Agis de telle façon que les effets de ton action soient compatible avec la permanence d'une vie authentiquement humaine sur terre. »   Il s'agit d'un droit à l'existence d'une vie pas encore actuelle. Ce principe est programmatique, il vise quelque chose qui ne s'est pas encore produit.

C’est une question qui peut apparaître étrange si on juge que la technique et la morale sont des domaines séparés et étrangers l’un à l’autre. Mais la question prend une autre tournure si l’on réfléchit aux modifications qu’ont apportées les nouvelles techniques et aux défis qu’elles engendrent. La pollution, les modifications génétiques des organismes, la cybernétique, Internet, la communication de masse posent de nouveaux problèmes inédits dans l’histoire qui réclament certainement une nouvelle morale.

morale

« 2) Explicitation : Nous pouvons utiliser ces objets en les maîtrisant, c'est-à-dire- en les maintenant dans leur statut d'objet, c'est-à-dire séparés de nous-mêmes, n'atteignant pas notre être,notre intimité ;- en veillant à ce qu'il nous accaparent pas, qu'ils ne réduisent pas notre liberté. 3) Remarque finale : Une telle attitude vis-à-vis de la technique n'est nullement ambiguë ni conflictuelle, mais toutau contraire simple et paisible. 2) La morale doit être rénovée.

Selon Hans Jonas dans le Principe La technique a transformé en profondeur l'essence de l'agir humain. La technique a considérablement augmentée la portée de l'agir humain.

La portée causale déborde tout ce que l'on aconnu autrefois.

La promesse technique s'est transformée en menace, ce que l'homme pourra faire à l'avenir n'a pasd'équivalence par le passé.

Elle a fait apparaître de nouveaux devoirs.

L'éthique antique est inopérante à l'heure de la technique. Aujourd'hui, les conséquences de certains actes ne seront visibles que dans quelques centaines d'années.

L'exemple de la pollution, de la surexploitation des ressources forestières, des pêches abusives, de ladisparition des déchets nucléaires) .Aussi tous nos pronostics à long terme sont incertains.

Le principe responsabilitévoudra donc que l'on favorise les hypothèses pessimistes au profit des hypothèses optimistes.

Le mal est toujourscertain.

Le principe responsabilité dit « Agis de telle façon que les effets de ton action soient compatible avec lapermanence d'une vie authentiquement humaine sur terre.

» Il s'agit d'un droit à l'existence d'une vie pas encoreactuelle.

Ce principe est programmatique, il vise quelque chose qui ne s'est pas encore produit.

L'homme s'est vuremettre une essence, il en est responsable.

Il n' y a donc pas d'échappatoire à notre responsabilité face audéveloppement technique.

Il faut donc une prescience, une anticipation.

Il faut une métaphysique que n'a pas encore la science. Le principe responsabilité pressent l'impossible, il veut le limiter.

Il doit aller au devant des abus. Tous les possibles demeurent une fois que l'action s'est produite.

Il faut que les conséquences des actions soientvoulues.

Il faut pour cela que des principes soient voulus pour que les conséquences soient voulues.

Il faut donner àl'agir humain une dimension de volonté et qu'elle soit au principe de ses réalisations.

Car la réalité humainecorrespond à quelque chose de non- voulu.

L'agir a pris des dimensions cosmologique.

La menace des civilisationstechnologiques repose sur l'idée que la technologie domine aussi l'homme comme elle domine la nature..

C'est l'étantdans sa totalité qui est menacé.

Jonas prône l'heuristique de la peur.

La peur détecte la menace, il faut faire lapreuve que ce pressentiment est fondé.

Il faut avoir une intelligence de la peur, et connaître ses vraies faces.

Ondoit se prémunir par avance.

Le problème est qu'il n'y a pas de principes éthiques sans menace…risque de cercleherméneutique.

Il faut que l'imagination anticipatrice accompagne l'imagination technologique.

Il faut aller du côtédu non- connu.

Mais le cours des choses ne nous laisse pas du temps devant nous.

Il faut un point d'arrêt audynamisme du progrès.

Il faut revenir à l'équilibre.

3) La bioéthique.

Les formidables progrès de la biologie et de la médecine au cours des quarante dernières années placent l'hommedevant des situations totalement inédites et le conduisent à s'interroger sur le sens de sa vie, de sa mort, de sasouffrance, sur la réalité de son destin et le pourquoi des différences individuelles.

L'apparition des techniques deprocréation médicalement assistée, du diagnostic prénatal, de la médecine prédictive et, d'une façon plus générale,des techniques de la génétique, tout comme le développement des transplantations d'organes et del'expérimentation humaine, la tentation de l'euthanasie ou l'intrusion de l'informatique menaçant la confidentialité ontsuscité un questionnement éthique d'autant plus crucial qu'il s'impose au moment où notre monde semble avoirperdu tous les repères traditionnels qui fondent la cohésion sociale.

Par leur nature même, ces avancées de lascience conduisent donc à engager une réflexion qui concerne les médecins, les chercheurs, mais aussi lesphilosophes, les juristes et l'ensemble des citoyens.

L'utilisation des techniques médicales doit, en effet, être fondéeen raison et renvoie par là même à des interrogations radicales.

Il apparaît pourtant difficile de fonder une morale àpartir de ces problèmes.

Les problèmes ont été plutôt résolus par voie législative que par la morale, l'urgence en adécidé ainsi.

La vitesse à laquelle ont été faites certaines découvertes n'a pas permis aux hommes de prendre letemps de la réflexion.

Une véritable morale née de la bioéthique reste à venir.

Conclusion.

On comprend que la morale qui soit encore adéquat aux techniques modernes soit encore à venir.

Il s'agit plutôtd'ériger des principes de sauvegarde de l'espèce humaine, de législations pensées en urgence pour parer au pire etnon une véritable morale comme l'homme a pu en fonder par le passé.

La vitesse des progrès semble prendrel'homme au dépourvu dans ce domaine, et le temps de la réflexion lui manque.. »

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