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L’exigence de démonstration nuit-elle à la liberté de pensée ?

Publié le 09/09/2018

Extrait du document

B. Le recours au modèle mathématique est-il utile ?

 

• Il enseigne la nécessité de recourir à des concepts définis, et à des règles de déduction strictes, qui autorisent le passage d'une formulation à la suivante.

 

• Ce vocabulaire et cette grammaire sont effectivement contraignants, mais ils ont l'avantage d'être compréhensibles par tous ceux qui les admettent.

 

• La pensée y trouve parfaitement son compte, parce qu'elle y est rationnelle, et parce que c'est elle qui choisit ses règles de fonctionnement.

 

C. La philosophie elle-même prétend être démonstrative

 

• Le discours philosophique est un exemple de la liberté de pensée (d'où les nombreux problèmes qu'il peut avoir avec les pouvoirs).

 

• Mais cette liberté n'est jamais synonyme d'arbitraire subjectif: la philosophie se veut aussi pensée commune et accessible à tous.

 

• D'où, de Platon (forme dialoguée) à Spinoza (l'Éthique), ses efforts pour être pleinement démonstrative : c'est pour elle le moyen le plus sûr d'emporter l'adhésion du lecteur.

 

II - La liberté de pensée n’est pas synonyme d’une pensée qui ne connaîtrait aucune règle

 

A. La pensée la plus subjective implique le recours à un fond commun

 

• Pour formuler quelque pensée que ce soit, même la plus apparemment farfelue, il faut recourir au langage : intervention de termes et de structures dont le sujet n'est aucunement l'inventeur.

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