L'existence a-t-elle un sens?
Publié le 07/11/2012
                             
                        
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                                                                    L’instinct animal nous ferait nous  
enfermer sur nous  même, mais l’existence amène l’homme à aller vers  l’impossible, vers  le  
néant même, «   Mort   : écrin du rien, abri de l’Etre   » écrit Heidegger.
                                                            
                                                                                
                                                                    L’existence a un sens à  
supposer   que   l’homme   lui   en   donne   un,   aussi,   si   l’homme   transcende   son   Etre,   s’amène   à  
penser la mort, le néant, il existe.
                                                            
                                                                                
                                                                    Exister est un cheminent de la pensée.
Durant le génocide juif de la Seconde Guerre Mondiale, on peut dire que les nazis, par  
l’intermédiaire   des   camps   de   concentration   et   d’extermination,   supprimaient   véritablement  
l’existence   de   leurs   victimes.
                                                            
                                                                                
                                                                      Celles-ci,   considérées   telles   des   animaux,   perdaient   en   effet  
complètement le sens de leur existence.
                                                            
                                                                                
                                                                    «   Ainsi parlait Zarathoustra   », écrit par Nietzsche à la  
fin du XIXème siècle, suppose un concept selon lequel il faut mener sa vie, son existence, de  
façon   à   ce   que   l’on   puisse   la   revivre   éternellement   sans   souffrir.
                                                            
                                                                                
                                                                      Il   faut   donner   un   sens  
véritable à son existence   ; en effet, si à l’aube de la mort, un homme refuse de refaire chacun  
des détails de son existence à l’infini,   c’est que son existence dans son ensemble fut absurde.
                                                            
                                                                                
                                                                     
Le   passé   pèse   sur   notre   existence,   aussi,   à   l’époque   des   camps   de   concentration   et  
d’extermination,   les   hommes   voyaient   la   mort   comme   une   délivrance,   ils   la   souhaitaient  
parfois plutôt que de subir plus de tortures, c’était là une des volontés nazie   : que les hommes  
considérés   comme  «   inférieurs   »  ne  trouvent  plus  aucun  sens   à leur  existence,  si  bien  qu’ils  
verraient dans la mort une délivrance qui briserait leur vie misérable.
                                                            
                                                                        
                                                                    Laquelle des victimes de  
camps, encore vivante ou non, exprimerait le vœu de l’éternel retour   ? 
Mais   on   pourrait   penser   avec   l’idée   selon   laquelle   l’homme   est   conscient   de   sa  
finitude, de la mort, que le fait d’être n’a plus de sens, car nous sommes tout au long de notre  
vie   guettés,   traqués,   et   bientôt   achevés   par   celle-ci.
                                                            
                                                                                
                                                                     A   quoi   bon   vivre   si   l’on   est   destiné   à  
mourir   ?  «   L’instant  où  nous   naissons  est   un  pas  vers  la  mort   »  a  dit   Voltaire,  on  pense   en  
naissant que la mort est lointaine, au bout de l’existence, tout simplement par crainte cachée  
de la mort.
                                                            
                                                                                
                                                                    La peur de la mort ôte l’envie de vivre   ; lorsque l’on voit un proche mourir, on n’a  
qu’une envie   : le rejoindre dans sa mort.
                                                            
                                                                                
                                                                    C’est pourquoi certains préfèrent rejeter  la réalité  
mortelle,   ne   pas   agir,   ne   pas   penser   comme   le   ferait   le   philosophe,   après   tout,   à   quoi   bon  
réfléchir puisque l’on mourra de toute façon   ? Dès lors, ces hommes qui ne veulent faire face  
à la réalité    existent-ils vraiment   ?
Tout d’abord, la question de l’existence, pour les philosophes antiques, n’a pas à être  
posée.
                                                            
                                                                                
                                                                    Pour Platon, l’existence est opposée à l’essence, c'est-à-dire la nature véritable d’une  
chose,   d’un   être.
                                                            
                                                                                
                                                                      L’allégorie   de   la   caverne   le   démontre   :   elle   met   en   scène   des   hommes  
enchaînés dans une caverne de façon à être dos à la lumière,  la sortie   ; aussi ne voient-ils que  
leur ombre et celles projetées des objets loin derrière eux.
                                                            
                                                                                
                                                                    Si l’un d’entre eux se défait de ses  
chaînes,   alors   il   découvrira   le   monde   dans   sa   réalité,   et   prenant   conscience   de   sa   condition  
antérieure d’homme enchaîné, il ne retournera dans la caverne qu’avec effort.
                                                            
                                                                                
                                                                    Mais les autres  
hommes, ne pouvant se représenter ce qui lui est arrivé, le lapideront, refuseront de le croire.
                                                            
                                                                                
                                                                     
La   caverne   ici   symbolise   le   monde   sensible   où   les   hommes   vivent   et   croient   accéder   aux  
vérités grâce à leurs sens.
                                                            
                                                                                
                                                                    Toutefois cette vie ne serait qu’une illusion, et ces hommes seraient.
                                                                                                                    »
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