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L'Héritage de la pensée Grecque et Romaine

Publié le 14/11/2011

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1-          La conception grecque de la philosophie

 

1) Platon, Théétète (p155, paragraphe D)

 

a)« Le principe (arché) de la philosophie est l’étonnement «

(Aristote, Métaphysique A)

Il n’y a pas de volonté de penser, on pense que par hasard car elle vient du dehors.

-Ce régime de la pensée qu’est la philosophie à donc son origine non pas en l’homme mais en dehors de lui dans une rencontre avec ce qui à le pouvoir d’étonner.

Ce qui m’est propre, vient de l’extérieur.

è  nous ne pensons que sous la contrainte

Le propre de l’humain (voire humanité elle-même) est donc à l’origine ce qu’il doit s’approprier

« C’est lorsque je ne sais pas trouver mes mots que je connais les valeurs de mes mots. C’est dans la perte que l’on découvre. -D’autre part ce qui nous étonne est ce qui nous laisse sans voix, ce dont on ne sait quoi dire ni penser de sorte que l’énoncé. Le Théétète signifie que ce dont on ne sait que penser qui donne le plus à penser. On peut généraliser à l’ensemble de ce que nous faisons, disons, pensons car cette remarque pourtant très paradoxale. Lorsqu’en en effet, nous sommes confronter à la difficulté de dire ce qu’il faut à qui il faut dans les circonstances qu’il faut que nous connaissons le poids des mots et que nous savons ce que parler veut dire. C’est ce dont on ne sait quoi dire qui appelle le plus à dire. -C’est finalement la vie toute entière qui est exposée à une description paradoxale de ce type. (Les stoïciens en feront même une règle pratique : « vis chaque présent comme si c’était le dernier » ) -L ‘héritage le plus saisissant de cette manière de voir se retrouve par exemple chez le philosophe américain THOREAU, W ALDER « Je ne voulais pas arriver au soir de ma vie et me dire que je n’avais pas vécu » Exemple de situations « étonnantes »  le contexte de la formule de Socrate Il semble y avoir trois principes qui structurent notre expérience du monde (et sans lesquels cette expérience s’effondrerait) - Ce à quoi rien n’a était retranché ni ajouté reste le même - Ce qui demeure identique à soi, ne devient ni plus grand ni plus petit - Rien n’est ce qu’il n’était pas sans l’être devenu Si ces principes étaient d’une manière ou d’une autre invalidé, alors toutes connaissances de ce qui advient serait interdite, frappé de nullité. Socrate montre pourtant qu’une myriade de contre exemples contredit frontalement ces trois principes. « Socrate est plus grand que Théétète, mais Théétète grandira et Socrate sera plus petit Toute qualité que nous pourrions attribuer à Socrate ne pourrait le définir = tout ce qu’il paraît être (grand, petit...) il ne l’est que plus ou moins (relativement à...) => Qui est Socrate ?? Planton a inventé la forme « qu’est ce que c’est ? » Question de l’essence des choses !!. »

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