L'histoire est-elle tragique ?
Publié le 27/02/2008
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Le mal et la souffrance deviendraient alors
intelligibles, ne seraient plus gratuits.
c) Rejet du providentialisme. La tragédie implique un retrait du divin : Dieu,
les dieux se détournent de la scène où elle se joue. Ils « font défaut »
(Hölderlin). (Ainsi la vision de l'histoire d'un Bossuet, et du christianisme en
général, ne saurait être tragique puisque, même si l'histoire paraît
échapper à l'homme et se dérouler contre lui, elle est en fait faite pour lui.)
d) L'homme affronte l'histoire, il ne la fait pas. (Le marxisme ne saurait être
une philosophie tragique de l'histoire.)
e) L'histoire ne saurait avoir de sens (cf. Camus et le sentiment de l'absurde)
ni de fin (en ce sens l'histoire hégélienne est un calvaire ? ou une passion au
sens de la passion du Christ ? non une tragédie. En assignant pour fin à
l'histoire l'objectivation de l'Absolu, Hegel permet à l'hom
me de se réconcilier avec le destin).
Liens utiles
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