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L'histoire et la géographie du Cambodge

Publié le 20/04/2010

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Le Cambodge se trouve en Asie du Sud-Est, dans le sud-ouest de la péninsule d'Indochine. La transcription de son nom khmer traditionnel a donnée "Cambodge" ou "Kampuchéa". Ces deux noms sont communément utilisés pour le désigner. En 1970, le gouvernement décida de ne plus utiliser le nom, jugé trop colonial, de Cambodge et d'appeler le pays Kampuchéa. Dix neuf ans plus tard, le pays fut toutefois rebaptisé Cambodge. Il faisait autrefois partie du puissant empire khmer qui a contrôlé la majeure partie de l'Asie du Sud-Est du IXe au XVe siècle. De 1857 à 1953, le Cambodge fut rattaché à l'Indochine française. Il obtient sa totale indépendance en 1953. Les années 70 ont été marquées par de sanglants conflits politiques menés par les différentes factions convoitant le pouvoir. L'une d'elles, soutenue par la Chine, s'empara du gouvernement en 1975. Grâce à l'aide du Viêt Nam, ce dernier fut cependant renversé en 1979 par les adversaires du régime qui dirigèrent le pays pendant les 10 années qui suivirent.

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« nombreux conflits politiques qui ont déchiré le pays jusqu'en 1979.

Cette période d'instabilité politique a égalementété marquée par le déclin de l'artisanat traditionnel.

En 1980, la situation économique s'est nettement amélioréeavec la production de textiles, de papiers, de cigarettes, de verreries et de boissons non alcoolisées.

Le retour àune relative stabilité politique dans les années 90 a permis l'essor de l'économie privée.

Communications et systèmeéducatif: Pendant la saison des pluies, les voies fluviales constituent le principal moyen de transport.

Pendant lasaison sèche, le transport des marchandises et des voyageurs s'effectue surtout grâce à des chars à boeufs.

Leport de Phnom Penh, qui se trouve sur le Mékong, ne peut accueillir que les bateaux dont le tonnage est peuimportant.

De nombreuses embarcations de petite taille circulent par ailleurs sur le Mékong et le Tonlé Sap.

La villede Phnom Penh est reliée à la Thaïlande par une voie ferrée.

Le réseau ferroviaire relie également la capitale au portde Kampong Cham, situé au bord du golfe de la Thaïlande.

Il s'agit du seul site portuaire du pays ouvert aux navireslong-courrier.

Le réseau routier cambodgien comporte approximativement 3.200 kilomètres de routes pavées ainsiqu'une autoroute à quatre voies reliant Phnom Penh à Kampong Saom.

Toutefois, ces routes sont en grande partieinutilisables en raison d'importants problèmes de maintenance qui remontent au début des années 60.

Pendant lasaison sèche, la nation est desservie par un réseau de routes de terre battues qui ont été récemment modernisées.Toutefois, les différentes voies de communication ont gravement été endommagées entre 1975 et 1979.

Lestroubles politiques ont également eu des conséquences désastreuses sur le système éducatif.

Avant 1970, le tauxd'alphabétisme augmentait lentement mais était toujours inférieur à celui des autres nations d'Asie du Sud-Est, àl'exception toutefois du Laos.

En 1970, les élèves et les étudiants inscrits dans les écoles primaires et secondairesainsi qu'à l'université étaient relativement nombreux.

Mais après la prise du pouvoir par les Khmers rouges, seuls lesétablissements secondaires demeurèrent ouverts.

Histoire et gouvernement: Au XVe siècle, l'Empire Khmer futcontraint de céder l'ouest de son territoire à la Thaïlande, le nord au Laos et l'est au Viêt Nam.

Au XIXe siècle, justeavant que le pays devienne un protectorat français en 1863, les territoires du Cambodge étaient presque divisésentre la Thaïlande et le Viêt Nam.

Jusqu'en 1887, il fit ensuite partie de l'Indochine française avant d'obtenir sonindépendance totale en 1953, sous le règne du roi Norodom Sihanouk.

L'année suivante, le gouvernement deSihanouk fut légitimement reconnu par la Conférence de Genève.

Sihanouk abdiqua en faveur de son père, NorodomSuramarit, en 1955.

Il en profita pour remanier le gouvernement et fut ensuite élu chef d'Etat après la mort de sonpère en 1960.

Dans les années 60, le Cambodge tenta, dans un premier temps, de préserver sa neutralité politiqueface aux conflits qui opposaient les pays communistes à ceux qui ne l'étaient pas.

En 1965, les factionscommunistes réussirent néanmoins à l'entraîner dans cette guerre.

En mars 1970, le général Lon Nol, ferventanticommuniste, s'empara du pouvoir.

Les membres de la législature cambodgienne prononcèrent alors l'abolition dela monarchie et rebaptisèrent le pays République Khmère (Kampuchéa démocratique).

Lors du coup d'Etat de LonNol, Sihanouk se trouvait à l'étranger.

A la fin de l'année 1972, il réussit à mettre en place un gouvernementrévolutionnaire à Beijing.

Soutenu par la Chine, il s'opposa aux factions communistes bénéficiant du soutien del'Union soviétique et du Viêt Nam.

En 1975, les Khmers rouges, soutenus par la Chine lancèrent une violenteoffensive dirigée contre les factions vietnamiennes et le gouvernement de Lon Nol.

En avril, ils s'emparèrent dePhnom Penh sous la direction de Pol Pot.

Le gouvernement communiste et son programme politique furent ensuitelégalisés par l'entrée en vigueur d'une nouvelle constitution.

Le pays fut rebaptisé République du Kampuchéa.

LesKhmers rouges transformèrent toutes les terres cultivées en coopératives et envoyèrent de nombreux citadins dansles zones rurales afin de défricher les terres devant être mises en culture.

Phnom Penh devint à cette époque uneville-fantôme.

Les sanglantes purges politiques qui ravagèrent le pays pendant cette période causèrent la mort deplus d'un million de personnes.

Parmi les anciens membres du gouvernement, les intellectuels et les membres desclasses moyennes, les exécutions furent également très nombreuses.

Des milliers de Cambodgiens décidèrent alorsde fuir et de se réfugier dans les pays voisins, comme la Thaïlande par exemple.

En décembre 1978, la République duKampuchéa fut envahie par le Viêt Nam.

Le gouvernement vietnamien se justifia en prétendant vouloir sauver leKampuchéa des purges et des exactions des Khmers rouges.

Il soutenait, par ailleurs, les factions communistessoviétiques.

En avril 1979, la ville de Phnom Penh tomba aux mains des Vietnamiens qui y installèrent un nouveaugouvernement dirigé par Heng Samrin.

Ils rebaptisèrent le pays République populaire du Kampuchéa.

L'ensemble duterritoire fut occupé par l'armée vietnamienne qui dirigea plusieurs offensives contre les Khmers rouges dans lesrégions périphériques et occidentales du pays.

Les Vietnamiens mirent en place un Conseil révolutionnaire populairechargé de gouverner le Kampuchéa.

En 1981, l'Assemblée nationale se composait de 117 membres élus pour unmandat de cinq ans qui approuvèrent la nouvelle Constitution.

Cette même année, l'Assemblée désigna un conseild'Etat composé de sept membres et un conseil des ministres constitué de 16 membres destinés à remplacer leconseil révolutionnaire.

A cette époque, les projets nourris à long terme par le Viêt Nam ont commencé à préoccupersérieusement les autres nations du monde.

Celui-ci était en effet connu pour son hostilité marquée vis à vis desKhmers rouges.

La Chine marqua son opposition au nouveau régime en envahissant le Viêt Nam en 1979.

En 1982,les principales forces khmères anti-viêtnamiennes décidèrent de former une coalition afin de combattre les troupesvietnamiennes qui occupaient toujours l'ensemble du territoire cambodgien.

Sihanouk renonça ensuite à son postede chef de la coalition et fut exilé en juillet 1988.

Les premiers pourparlers concernant le retour de la paix auCambodge commencèrent à la fin du mois, en présence de toutes les factions belligérantes.

En 1989, le Viêt Namdéclara que toutes ses troupes auraient quitté le pays avant la fin du mois de septembre.

La constitution qui entraalors en vigueur rebaptisa le pays Etat du Cambodge.

En mars 1990, Sihanouk déclara que le Viêt Nam continuait decontrôler le Cambodge et que des milliers de soldats occupaient toujours le territoire cambodgien.

Les quatrefactions ayant pris part à la guerre civile signèrent en mai 1991 un cessez-le-feu.

Il s'agissait: du gouvernement dePhnom Penh mis en place par les Vietnamiens, des Khmers rouges, des opposants au régime communiste et desnationalistes partisans de Sihanouk.

Afin de prévenir un éventuel retour au pouvoir des Khmers rouges, les Etats-Unis organisèrent plusieurs sommets diplomatiques avec le gouvernement soutenu par les Vietnamiens.

Cesnégociations internationales eurent lieu en septembre, sous la présidence des Nations Unies.

Tous les factionsbelligérantes acceptèrent la mise en place d'un Conseil national suprême composé de 12 membres et chargéd'élaborer un traité de paix.

Conformément à ce dernier, les Nations Unies devaient assumer certaines charges. »

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