L'homme A-T-Il Besoin De Travailler ?

« le reflet de sa propre personne. Ainsi l'homme est poussé à travailler non seulement dans le but d'assouvir ses besoins de subsistance mais aussidans un but de connaissance de soi, de progrès.

En somme, on peut dire que le travail à un aspect poïesis(production extérieure), et un aspect praxis (production intérieur, de soi) cependant peut on affirmer que ces seulsaspects permettent de définir le travail comme un besoin ? L'aspiration de l'homme c'est la recherche du bonheur.

« Le travail est indispensable au bonheur de l'homme »(Alexandre Dumas).

Le travail permet à l'homme de toucher un salaire grâce auquel il pourra satisfaire ses désirs(voyager, acheter des biens matériels…).

La satisfaction de ses désirs est un facteur qui permet d'atteindre lebonheur.

Mais par le travail l'homme acquiert aussi un savoir, des connaissances qui lui permettent de s'épanouirdans un monde qu'il connaît d'avantage, la connaissance mène au bonheur, c'est ce pour quoi ont lutté les Lumièresaux 18ème siècle.

L'homme peut tendre vers le bonheur en travaillant c'est ce que l'on peut voir lorsque l'hommejardine, il y prend du plaisir et n'y ait en aucun cas contraint.

On peut aussi constater que le travail donne du plaisirpar le comportement de retraités qui alors qu'il ne sont plus contraint de travailler, exprime le désir de reprendre uneactivité.

Ainsi l'homme dans le travail trouve des sources de plaisir qui lui permettent de trouver une partie dubonheur dont il peut jouir dans sa vie. De même, le travail permet à l'homme de se divertir, de se détourner de soi, de son existence.

Si l'hommecherche à éviter d'être confronté à la réalité de son existence c'est parce qu'il a conscience que sa durée estdéterminé.

Ainsi pour se détourner de la mort, l'homme se trouve des occupations, parmi ces occupations onretrouve le travail.

Le travail est donc une source de divertissement.

La distraction que représente le travail estd'autant plus fort qu'elle ne se présente comme un loisir mais comme un acte sérieux, de ce fait l'homme si investitparfois jusqu'à l'aliénation.

Cet investissement engendre la pensée de l'homme sur ce qu'il doit faire, sur ses actes.Ses pensées ayant un but précis et étant poussées par la volonté de réussir, elles inhibent chez l'homme laconscience de sa condition ; de sa mort.

En somme le travail est un moyen pour l'homme de se détourner de sessources d'anxiétés. Parce que l'homme est préoccupé par son immortalité, il porte en lui le soucis de prospérité.

Les hommescherchent donc à transformer la nature pour imposer leur marque et qu'il en reste quelque chose après leur passage.« Nos guerres et nos révolutions compteront pour peu de chose à suppose qu'on s'en souviennent encore ; mais dela machine à vapeur, avec les inventions de tout genre qui lui font cortège, on parlera peut être comme nousparlons du bronze ou de la pierre taillée » (Bergson) c'est à dire que les créations de l'homme resteront certainementplus présentent dans le futur que les actes et les techniques.

C'est ce que l'on a pu voir avec les pyramides, quisont des reliquats datant de plusieurs siècles dans lesquelles ont perduré la mémoire d'une société ancestralecependant de nos jours la technique utilisée à leur construction reste un mystère.

Ainsi l'homme marque la nature desa présence par le travail mais le temps et la nature peuvent reprendre le dessus n'assurant pas ainsi laperpétuation des techniques et des biens. On peut donc affirmer que malgré les réticences de l'homme à travailler, le travail constitue pour lui un besoin.C'est grâce au travail qu'il satisfait ses besoins et ses désirs, de plus c'est dans le travail que l'homme apprend àconnaître les autres et ainsi lui même.

Enfin c'est en travaillant qu'il trouve une partie de son épanouissement, qu'ilse distrait et qu'il existe dans son époque mais aussi dans le futur.

Ainsi « le travail éloigne de nous trois maux :l'ennui, le vice et le besoin » (Voltaire). »