L'homme arrive-t-il à être heureux ?
Publié le 31/12/2011
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Introduction : Rare seraient sans doute les philosophes prêts à soutenir que l'homme ne recherche pas le bonheur. La seule difficulté est de s'accorder sur ce qu'il est, et sur l'importance qu'il convient de lui accorder dans l'existence. Le bonheur se présente plutôt comme. une fin (but), et même comme la fin universelle, c'est-à-dire comme quelque chose que tout le monde veut. Pascal, dans Les pensées, explique : "Tous les hommes recherchent d'être l'heureux; cela est sans exception; quelques différents moyens qu'ils y emploient, ils tendem tous a ce but.« Mais l'homme arrive-t-il à être heureux ? Le bonheur est-il quelque chose de donné ou de construit ? Il semble bien difficile de donner au bonheur un contenu identifiable. En fait, pour chacun de nous, le bonheur appelle des représentations différentes, comme si chacun avait le sien....
«
(anèien · esclàve
et phi fosoplie grec d-e t' écote stè'ic i 'enn:eYiâ siro:ati(lri é~t rela'tivemMt Simple .
s-elOir lu i c'es't en
pre nant la juste mesure des choses qui dépendent de nous, qui dépendent de la volomé, que les honunes pourront
connaître un bonheur permanent .
Il y a une dist inction fondamentale chez Ep ictète entre les choses qui
dëpeiiaéiil dë.
nous et celT es qüî ne· ôëpêiiaeiir ·p as M nous.
us Chiïses qui aéperiôeni de nous soh lle jug einerit , le
désir . ..
ici notre lib erté est absolue .
Les choses quj ne dé pendent pas de nous sont le corps, la fortune, l·es
h onne u rs ...
et sont sans importance pu isqu'e lles sont étrangères à nous .
E pic tète, dans~.
e xpliqu e: «Il y
a des éliosës qiii dépenôe i oé r\ous e ï d 'âüïres qtii nè· d e p etideii ï pas ae· riotis Ce qui dé jleri d de nous, cë sont les
pensées, la tendance , le d ési r, le ref\ls, bre f to ut ce sur quo i nous po uvons avoi r une acti on.
Ce qui nè d~pend pas
de nous , c'est la santé, la richesse, l'op inion des autres , l es honneurs, bref tou t ce qui ne vieru pas de ll() tre
actToii~ (.
..
.'f SouV1eiïs - to1 dOiïc 'de-éècr: si tù èi'ois sou ii iis à ta vol onté ce qui est, par nat ure, esclave d'autru i, si
t u crois que dépende de ioi c e qLli dépend d 'un autre, t u te sentiras entravé, tu gémiras , tu auras l'âme inqu iete , tu
t'en p rend ras aux d ieux et aux hom mes .
Mais si tu penses que seul dépend de toi ce qui dépend de toi, que
dépend d>autr ui œ qui réellemen t dépend d'autrui) tu ne te sentiras jamais contraint à agjr.
jamais en travé dans
ton actio•~ tu ne t 'e u prendras à pe rsoJUle, tu n 'accuseras personn e, tu ne feras aucun acte qui ne soit volo ntaire ;
nul ne pourra te lése r, nul ne sera ton ennem i, car aucun malheur ne p.
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