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L'idée de liberté totale a-t-elle un sens ?

Publié le 25/11/2012

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L'idée de liberté totale a-t-elle un sens ? INTRO : La liberté totale, d'après l'opinion commune, résiderait dans l'absence de contraintes ou de responsabilités, assouvir tous nos désirs sans limite. Être libre s'oppose à la condition d'esclave ou de prisonnier qui serait privé de leurs droits fondamentaux. Pourtant, on dit bien « nous sommes esclave de nos désirs «. Le mot esclave et liberté sont des antonymes. On dit également « notre liberté s'arrête la où commence celle des autres «. La vie en communauté implique donc la restriction de nos libertés individuelles. De plus, on dit « nous sommes soumis aux lois de la nature «. Comme tout être vivant nous sommes régit par de nombreuses lois biologiques, et physiques sur lesquelles l'Homme n'a aucune emprise. L'idée de liberté totale et non partielle semble-t-elle dénuée de sens ? Voir absurde ? A quelles conditions l'idée de liberté totale est elle possible ? Peut-elle constituer un idéal ? SENS La liberté est souvent objet d'innombrable débats, rêves et utopies. Difficiles a définir, elle est souvent réduite au seul état de celui qui n'est soumis à aucun autre. Chacun d'entre nous c'est déjà pris à fantasmer à une existence soumise à nulle contrainte et ou nous serions libre de réaliser tous nos souhaits caprice et autres désires. Mais lorsque nous reprenons le contrôle de nos esprits, nous nous rappelons qu'aucun homme ne peut s'affranchir de toute responsabilité contrainte ou obligation. L'adjectif total caractérisant l'idée de liberté si l'on tient compte de sa définition « complet, entier «, se voit opposer au terme partiel. Donc la liberté totale serait une forme de liberté entière et absolue au contraire d'une liberté partielle qui se veut restrictive. Mais être partiellement libre signifie-t-il réellement quelque chose ? Malgré tout c'est souvent ainsi que nous voyons notre liberté : limitée. A travers le nom sens, on cherche à savoir si la liberté totale peut avoir une signification et être une réalité. Si l'idée de liberté se trouvait avoir un sens, cela impliquerait le fait qu'elle devienne réelle. Mais, est ce que cette idée de liberté totale pourrait être appliqué aux hommes et au monde. L'idée de lib...

« II.

Valeur Les lois sont souvent assimilées à une restriction partielle de notre liberté.

Mais ne sont-elles pas favorables, au contraire pour nous permettre de ne pas être esclave de nos pulsions, de nos passions.

La force assujettit, mais les lois soulagent, lorsqu’elles ne sont pas utilisées comme force. La liberté est le plus haut désir auquel une personne ou un peuple opprimé puissent aspirer à acquérir.

Ils sont dirigés par un maître tout puissant face à eux, détenant une liberté extrême. L’homme politique impose sa volonté et nie par la même, celle de chaque individu.

La souveraineté politique a montré ses limites au XXème siècle : une première guerre mondiale a précédé une seconde, suivit de la guerre froide.

Ce siècle fut celui des totalitarismes.

En effet, les opinions et les jugements portés par autrui, nous échappe et même le plus puissant dictateur qui puisse être n’aura jamais la main mise sur toutes les pensées.

Ceci est d’autant plus vrai, de nos jours, avec le développement des nouvelles technologies de communication médiatiques telle qu’internet, par exemple.

Le totalitarisme, système politique dans lequel l’état, au nom d’une idéologie, exerce une main mise sur la totalité des libertés individuelles, était la base de trois grandes dictatures de ce siècle.

L’Allemagne nazie était l’une d’entre elles, elle n’enlevait pas que certaines libertés individuelles aux minorités victime de l’autorité, le gouvernement a aussi décidé de leur supprimer la liberté de vivre, en construisant des nombreux camps de concentration ainsi que d’extermination.

Ceux-ci, infirment l’idée qu’une liberté totale de tous les hommes puissent avoir une quelconque possibilité ou réalité, en voyant les horribles crimes organisés et ordonnés par un seul et même homme, ayant acquit une liberté sans limite par la force.

Ces camps condamnent ainsi la figure d’un dieu aimant et tout-puissant au niveau de la vie humaine. Si Dieu n'existe pas, alors l'homme n'est déterminé par aucune entité supérieure.

C’est un des principes fondateurs du mouvement existentialiste qui voit le jour dans les années 30 à la suite des atrocités de la première guerre mondiale et la monté des totalitarismes.

Jean-Paul Sartre, écrivain et philosophe existentialiste, reconnaît chez l’Homme une liberté absolue.

L’Homme possédant la raison, il façonne lui-même ce qu’il croit être vrai ou juste, et, par cette décision d’opinion, il est le seul responsable de ses points de vue et de ses actes, face à lui-même ainsi qu’à la société.

Puisque que chaque homme fait ses propres choix, forge lui même ses opinions, alors aucune vérité absolue, universelle ne gouverne les Hommes.

Aristote explique que toute pensée a une cause et un effet, son principe de causalité et la religion sont alors réfutés.

Selon Sartre : « Chaque personne est un choix absolu de soi » (L’Être et le Néant) , autrement dit, seul l’Homme lui-même, en son âme et conscience, est le vrai maître de ses pensées et ses croyances.

L’existentialisme est donc basé sur l’absolue liberté de l’Homme a contrôlé ses opinions et ses actes, l’Homme est donc, pour ces philosophes, condamné à la liberté puisque : « il n'y a pas de déterminisme, l'homme est libre, l'homme est liberté » ( L’Existentialisme est un humanisme ). Par la suite, nous verrons comment l’idée de liberté totale peut être géré face à notre environnement ainsi que face à notre intériorité. III.

Limites. »

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