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L'inconscient est-il un destin ?

Publié le 06/02/2004

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Dans la conclusion, on fera le bilan rapide de la thèse et de sa contradictoire. On formulera ensuite de manière claire et explicite la solution au problème (Nier l'existence de l'inconscient, c'est refuser la possibilité de la connaissance de celui-ci, c'est se condamner à être celui que je n'ai pas voulu ou choisi. C'est lorsque je ne connais pas mes désirs inconscients que je coïncide avec eux, que je suis eux. Je ne peux m'en séparer spontanément mais seulement en en prenant conscience. La liberté n'est pas dans l'ignorance mais dans la connaissance et le contrôle toujours plus grand des déterminismes qui s'exercent sur nous). Suite et fin du devoir (un second et dernier code PassUp vous est demandé. Ce code vous coûtera 1,80 euros). CITATIONS: « La recherche psychologique [...] se propose de montrer au moi qu'il n'est seulement pas mare dans sa propre maison ». Freud, Introduction à la psychanalyse, 1917.

« spécifiques (des représentations psychiques de pulsions sexuelles et agressives qui remontent à l'enfance), uneénergie (dite libre) qui se déplace suivant des mécanismes propres au système inconscient (condensation,déplacement).

L'inconscient est cette instance du psychisme dont nous ignorons tout et qui se manifeste par seseffets (lapsus, actes manqués, rêves, symptômes névrotiques ou hystériques).

Comme le souligne Lacan,l'inconscient est ce chapitre censuré de notre histoire.Destin : Par «un destin» il faut entendre ici une puissance qui déterminerait de manière inéluctable le cours de notrevie.

L'idée de destin est beaucoup plus forte que celle de déterminisme.• Sens de la question poséeL'inconscient est-il une puissance extérieure et supérieure à nous-mêmes qui détermine de manière inexorable lecours de notre vie ? MISE EN PLACE DE LA PROBLÉMATIQUE Le problème se pose ici de savoir si l'inconscient est une puissance supérieure et extérieure à nous-mêmes, un lieude forces diaboliques qui nous manipuleraient à notre insu ou bien si l'inconscient entretient des liens avec lesautres instances du psychisme et peut par conséquent être d'une certaine manière connu et maîtrisé.Dans ce sujet se trouve impliqué le problème du rapport entre le déterminisme et la liberté.

Être libre, est-ceéchapper à toute détermination (ici la détermination par l'inconscient) ou bien est-ce s'efforcer de se connaître soi-même (ici s'approprier des fragments de son inconscient). RECHERCHE DES IDÉES, DES RÉFÉRENCES Ce sujet est difficile dans la mesure où il exige une connaissance réelle de la théorie psychanalytique.

Il y a chezFreud tout un appareillage de concepts qu'il convient de maîtriser.

On se reportera utilement au chapitre du courssur l'inconscient (en particulier le chapitre intitulé «Le psychisme et l'inconscient»).

On lira également de très près lechapitre intitulé «Conscience, inconscient, liberté».Les principales références sont :Sigmund Freud, Métapsychologie, article sur l'inconscient.

Jean-Paul Sartre, L'être et le néant, Première partie,chapitre II, La mauvaise foi.Jean-Paul Sartre, L'existentialisme est un humanisme.Alain, Éléments de philosophie, chap.

XVI. MISE AU POINT DU PLAN Dans l'introduction, on mettra à jour la contradiction qui fait le fond du problème.

On pourra commencer parcaractériser l'inconscient (instance du psychisme dont nous ignorons tout), tout en montrant en quoi il sembleforger notre destin (la psychanalyse nous révèle que notre personnalité porte la marque de drames anciens oubliés,de complexes liés à notre vie sexuelle infantile.

Nous avons été enfant avant que d'être homme et notre passéprésente de tels caractères de solidité et de rigidité qu'il nous tient lieu de nature.

De là dérivent à l'âge adulte deshabitudes de penser et de conférer aux situations que nous vivons telle ou telle signification.

Des scènes sans cesserépétées semblent forger notre vie à notre insu).

On pourra ensuite soulever des objections qui tendent à montrerque l'inconscient n'est pas le lieu de forces diaboliques.

En tant que sphère représentative (ses contenus sont desreprésentations de pulsions), il est accessible à une investigation psychologique et clinique.

Il peut d'une certainemanière être connu et maîtrisé.

On terminera par l'énoncé de la question du sujet. Dans le développement, on pourra suivre le plan suivant :I.

L'inconscient est un destinII.

L'inconscient n'est pas une puissance extérieure à nous-mêmes qui exercerait sur notre vie un déterminismeinéluctable (Freud a élaboré une théorie de l'inconscient qui met à jour les liens qui unissent et opposent le systèmeinconscient au système préconscient-conscient)III.

Si l'inconscient n'est pas un destin, il influe cependant sur notre manière d'être au monde, de réagir à telle outelle situation.

Il nous appartient d'en prendre conscience et de nous efforcer de mieux nous connaître (Freudassigne pour but aux efforts thérapeutiques de transformer l'organisation du Moi afin qu'il puisse s'approprier desfragments de l'inconscient).

La liberté augmente à mesure que le champ de notre conscience s'élargit.Dans la conclusion, on fera le bilan rapide de la thèse et de sa contradictoire.

On formulera ensuite de manière claireet explicite la solution au problème (Nier l'existence de l'inconscient, c'est refuser la possibilité de la connaissancede celui-ci, c'est se condamner à être celui que je n'ai pas voulu ou choisi.

C'est lorsque je ne connais pas mesdésirs inconscients que je coïncide avec eux, que je suis eux.

Je ne peux m'en séparer spontanément maisseulement en en prenant conscience.

La liberté n'est pas dans l'ignorance mais dans la connaissance et le contrôletoujours plus grand des déterminismes qui s'exercent sur nous). Pour admettre la conception d'un inconscient fonctionnant pour nous comme un destin, il faudrait admettre qu'ilexerce sur notre vie un déterminisme inéluctable, et qu'il s'oppose ainsi à notre libre arbitre.

L'inconscient ne seraitainsi que la cause de tous nos actes et serait équivalent à une fatalité pesant sans cesse sur notre vie consciente.

La pensée freudienne n'est pas loin d'entériner cette forme de raisonnement.

En effet, Freud après l'étude qu'il fit. »

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