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Maurice Merleau-Ponty

Publié le 09/02/2016

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L’œuvre de Maurice Merleau-Ponty est inachevée à un double titre. D’abord en raison de la mort soudaine de son auteur. Ensuite parce que c’est l’expression d’une pensée qui ne prétend à aucun moment en finir avec le questionnement du réel.

Maurice Merleau-Ponty

Maurice Merleau-Ponty est à la croisée de deux mouvements philosophiques: la phénoménologie de son maître, Edmund Husserl, et l'existentialisme de son ami Jean-Paul Sartre.

 

Il rappelle que le philosophe est celui qui s'étonne et que l'attitude philosophique disparaît dès que cesse l'étonnement.

Celui que Paul Ricœur appelle «le plus grand des phénoménologues français» est le premier à avoir pensé l’entrelacement du voyant et du visible pour restituer le rapport à l’«être sauvage» antérieur à toute réflexion.

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« 1 Principales œuvres 1 1 1 L'œuvre de Maurice Merleau-Ponty est inachevée à un double titre.

D'abord en raison de la mort soudaine de son auteur.

Ensuite parce que c'est l'expression d'une pensée qui ne prétend à aucun moment en finir avec le questionnement du réel.

Structure du com­ portement (1942) Contrairement aux beha­ vioristes, qui ne voient dans le comportement des êtres vivants qu'une réponse réflexe à des stimuli , Mau­ rice Merleau-Ponty estime que le comportement a une •structure», c'est-à-dire un ordre et une signification .

C ' est l'acte par lequel l'homme dépasse son enli­ sement dans le monde pour lui donner un sens.

Il s'adapte â son milieu, mais il est aussi capable d'adap­ ter le milieu à ses propres exigences.

n n'est pas seu­ lement un être du monde, il est aussi un être qui se fait présent au monde.

Phénoménologie de la perception (1945) Le monde n'est pas un spec­ tacle se déroulant sous le regard d'un spectateur impar - tial.

Le sujet est â tout moment engagé dans le monde, et par la perception nous donnons une signifi­ cation subjective aux évé­ nements perçus.

La sonne­ rie du téléphone n'a pas le même sens si j'attends impa­ tiemment une nouvelle ou si elle interrompt brutale­ ment une douce rêverie.

Per­ cevoir quelque chose, c'est lui donner un sens.

Le sen­ tir cinvesti t la qualité d'une valeur vitale, la saisit d'abord dans sa signification pour nOUS» .

fi s'agit, pour Mau­ rice Mer l eau-Ponty, de prendre parti contre le ratio­ nalisme qui, en faisant inter­ venir trop tôt le jugement, transforme trop vite le emonde vécu» en emonde objectif» .

Éloge de la philo­ sophie (1952) Thxte de la leçon inaugu­ rale que Maurice Merleau- Ponty prononce au Collège de France, l'Éloge définit le philosophe comme déchiré entre le savoir et l'ignorance.

C'est cun étran­ ger dans la mêlée frater­ nelle» des antagonismes, car il aime la vérité mais craint toujours les affir­ mations trop brèves et trop simples pour être vraies.

Les Aventures de la dialectique (1955) D 'abord séduit par les idéaux marxistes, Maurice Merleau-Ponty est amené â rompre avec le marxisme.

Le communisme réel (Sta­ line, les camps, la répres­ sion de la révolte hongroise) ne satisfaisant pas les idéaux d'émancipation et de liberté du communisme théorique, il semble que la dialectique de l'histoire se soit enga­ gée dans de douteuses aven­ tures.

«Merleau { ...

J est un enfant scandalisé par nos certitudes futiles de grandes personnes et qui pose les questions scandaleuses auxquelles les adultes ne répondent jamais: Pourquoi on vit? pourquoi on meurt?» Jean-Paul Sartre, Situations IV 1. »

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