MENG K '0 (MENG TSEU) (MENCIUS) (fin du Ive siècle-289 ?
Publié le 21/10/2012
Extrait du document
«
subsiste que par des citations dans des auteurs de son époque.
HAN FEI TSEU (env.
300-233 av.
J.-C.) Originaire de l'Etat de Han (dans le Honan actuel), à un moment disciple de Siun tseu, il représente l'apogée du courant légiste.
Il .rystématisa la pensée de ses prédécesseurs en la complétant
par des emprunts au Taoïsme et au Confucianisme.
«Lois», «Recettes Poli
tiques », « Efficace du Pouvoir » doivent,
dans les mains du souverain, concourir à
instaurer le Bon Gouvernement, ce que les exemples des Anciens Sages ne peuvent pas, car les temps ont changé.
Les doctrines « hétérodoxes » qui ne servent qu'à troubler l'esprit du peuple
doivent être supprimées.
Les noms des choses doivent s'accorder à leur réalité.
La nature humaine étant mauvaise et
n'aspirant qu'à ce qui est profitable, le souverain fait éclater son pouvoir par
les récompenses et tes châtiments, en gardant lui-même l'invariable milieu.
Ainsi peut-il gouverner par le « non
agir ».
Le texte actuel de l'ouvrage de ce nom contient des interpolations et des additions.
LI SSEU (exécuté en 208 av.
J.-C.) Homme politique plutôt que philosophe, il fut condisciple de Han Fei tseu auprès de Siun tseu.
Dans ses fonctions de Grand
Ministre du fondateur de l'Empire, il
mit en pratique les théories légistes.
Il s'attira la haine perpétuelle des Confu
cianistes pour avoir conseillé, en 2 1 3 av.
].-C., la fameuse « Destruction des Livres ».
KOUAN TSEU.
Ouvrage attribué à Kouan
Tchong, homme d'Etat mort en 645 av.
].-C., réputé pour ses vertus exem
plaires.
Les textes très hétérogènes rassem blés dans ce recueil sont en réalité posté- rieurs
au m• siècle et se rattachent entre autres au courant
taoïste et légiste.
DIALECTICIENS
HOUEI CHE (début au milieu du IV" siècle) Originaire de l'Etat de Song ( Honan
actuel).
Ses arguments nous ont été conservés dans plusieurs ouvrages de l'époque, notamment le Tchouangtseu.
Ses fameux Dix Paradoxes, qui doivent choquer le profane et assouplir la pensée, ne sont pas restés sans influence sur
les penseurs taoïstes de son temps.
KONG-SOUEN LONG (vers goo av.
J.-C.) Originaire de l'Etat de Tchao ( Chansi
actuel) • Est surtout connu pour son Discours sur le Cheval Blanc et
par d'autres paradoxes où il semble s'efforcer de séparer l' idie générale de l'objet particulier.
CONFUCIANISME, TAOISME, BOUDDHISME
(du IF siècle av.
J -C jusqu au Xe siècle après J -CJ
Les systèmes multiples ont été éclipsés ou absorbés par le Confucianisme et le Taoïsme, auxquels vient se joindre, dès le m• siècle, le Bouddhisme.
PENSEURS
CONFUCIANISTES
TONG TCHONG-CHOU (179?-
104? av.
J.-C.) Originaire du Hopei, cet esprit fécond fut, comme ministre de l'empereur Wou (140-87 av.
].-C.), un inlassable
champion de la doctrine confucéenne.
Ayant à affronter la formidable con currence des magiciens, il fut amené, par le souci de créer un .rystème confucia
niste unifié, à intégrer dans l'orthodoxie les spéculations cosmologiques et méta
physiques des écoles du Yin et Yang et des Cinq Eléments.
Il en résulte des théories hardies, souvent artificielles ou bizarres, qui rappellent d'une manière étrange les constructions analogues des gnostiques de l'ère chrétienne au n• siècle.
Il expose des théories sur l'interaction
et les concordances entre le Tin et le Yang, les Cinq Eléments et les Quatre
Saisons ; il diveloppe un .rystème numé
rique des relations entre le microcosme (l'homme) et le macrocosme (l'univers), une hiérarchie des institutions humaines
et des concepts moraux.
Il élabore une théorie dialectique de l'histoire, à l'appui de laquelle il cite les Annales du Prin
temps et de 1 'Automne.
Il admet
aussi la théorie des « signes précurseurs » d'après laquelle le bon ou le mauvais
gouvernement suscite une réaction corres pondante du Cosmos, qui se manifeste
par des événements fastes ou néfastes.
Son intérêt pour l'histoire en tant que recueil de précédents valant pour l'or ga- nisation
du présent, déjà implicite
dans
l'enseignement de K'ong tseu, ne perdit
rien de son importance, même après que l'interprétation de Tong Tchong-chou
qui, par exemple, fit de Confucius un être semi-divin, eut été remplacé par une orthodoxie qui donnait une place moindre au surnaturel.
YANG HIONG (53 av.-18 ap.
J.-C.) Originaire du Sseutch 'ouan.
A son époque, une réaction se dessine contre les éléments très hétérogènes que Tong
Tchang-chou et ses continuateurs avaient
introduits dans le Confucianisme.
Yang Hiong, bien que préoccupé par la méta
physique -dans ce domaine il emprunte beaucoup au Taoïsme ancien - se rallie d'autre part complètement à ce courant riformiste.
WANG TCH'ONG (27 -env.
100 ap.
J.-C.) Originaire du Tchiikiang.
Esprit qui se voulait indipendant tout en restant pri
sonnier de maints préjugés de son temps.
Passe au crible de sa critique les supersti
tions, croyances et doctrines de son âge, n'épargnant pas K'ong tseu lui-même.
Il ne croit pas aux dieux, aux esprits,
ni à la vie après la mort, ni à l'histoire.
Sa philosophie s'inspire d'un natura
lisme taoïste.
« Le Ciel accomplit par le « non-agir ».
» Il est de plus fataliste : le Sort ditermine le bonheur ou le malheur, sans que la sagesse ou une vu pure ne puissent rien y changer.
PENSEURS TAOISTES
WANG PI (226-248) Originaire du Kiangsou.
Ce fut en partie à cause du naturalisme qui prédo
minait dans le Confucianisme« réformé», mais surtout par suite des conditions
chaotiques de l'époque, qu'un néo taoïsme se diveloppa.
y contribuèrent des hommes comme Wang Pi.
Tout en vénérant K'ong tseu comme le plus
éminent des sages, leur philosophie
faisait une plus grande place au quiétisme
et à la spéculation pure et détachée.
Wang Pi, génie précoce, écrivit sur le Laotseu et le Livre des Mutations des commentaires qui ont fait autorité
jusqu'à notre époque.
D'après lui, l' « être » et le « non-être » ne s'opposent
pas.
Il élabore une théorie sur les relations entre mots, .rymboles et idies.
Il maintient que les sentiments émotifs sont propres
à la nature, qu'ils ne peuvent pas être supprimés, mais que le Sage ne se laisse
pas enchaîner par eux, ayant appris à les harmoniser.
KOUO HIANG (mort en 312) et HIANG SIEOU (env.
221-env.
goo) Originaires du Honan, on leur doit conjoin
tement un commentaire du Tchouang
tseu.
Ils mettent en lumière l'aspect
spontané, non causal des choses : l'Uni vers est apparu sans cause, spontané
ment; les dieux sont par eux-mêmes.
« Tao » n'est qu'une autre désignation de ce Principe de Spontanéité, de sorte que le mystère ultime reste infranchis-
359.
»
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