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Montesquieu : Ce qui différencie l'homme de l'animal

Publié le 02/04/2011

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montesquieu

Le Plan du texte est donné dès la première phrase du texte, où les trois moments de l'argumentation sont détaillés. Redécoupons le texte pour mieux le voir : « En ce qui concerne l'intelligence humaine, on n'a pas assez remarqué : 1. que l'invention mécanique a d'abord été sa démarche essentielle, 2. qu'aujourd'hui encore notre vie sociale gravite autour de la fabrication et de l'utilisation d'instruments artificiels, 3. que les inventions qui jalonnent la route du progrès en ont aussi tracé la direction. « Trois points sont donc à étudier : I. L'essence de l'intelligence humaine. II. Le rapport entre société et technique. III. Le rapport entre histoire et technique. Tout le travail du commentaire est de réorganiser, expliquer, critiquer et argumenter ces trois rapports à la technique, et montrer EN QUOI ces trois rapports sont autant de preuve que l'homme est un Homo Faber et non un Homo Sapiens.

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« nous place toujours dans une concurrence avec l'animal : nous voulons nous croire supérieur (critique del'animalité et de la « bêtise » comme des repoussoirs) !L'orgueil humain est celui d'une pensée qui refuse de voir et d'assumer la part animal de l'Homme, et quicherche, par peur du REDUCTIONNISME, à détacher l'humanité de tout rapport à la nature.

Et cette école, entant qu'elle prône une position indéfendable, se trouve confrontée à l'opinion contraire, qui oppose à cettetradition anthropocentriste, justement le réductionnisme (le Béhaviorisme, Montaigne…).

Ils suppriment toutespécificité et toute spiritualité (il n'est plus de différence qualitative mais quantitative entre Hommes etAnimaux).

La peur de voir la culture, la morale… disparaître pousse une frange de la philosophie à refusertoute comparaison entre intelligence humaine et animale, et surtout à considérer le rapport de l'intelligence à lanature comme un rapport essentiel.

Ainsi, l'Homme semble incapable de se juger sainement, les illusionsculturelles, sociales, religieuses… empêchent une vision claire et distincte de l'Homme.Au-delà du débat entre deux attitudes tranchées, Bergson fait le choix d'une nuance, pensant la différencedans la ressemblance (insister sur le fait qu'il s'agit ici de définir « l'intelligence humaine » ce qui supposedes intelligences d'autres types).

Bergson choisit alors, nous le voyons, contre un IDEALISME ou unréductionnisme, une méthode historique qui permet de penser les origines et les spécificités à la lumière desconnaissances et théories scientifiques.

En cela, il se rapproche d'une certaine tradition qui pense les rapportsentre humains et animaux (sans en supprimer la spécificité). 3.

La différence entre Homme et Animal.Alors, qu'est-ce la spécificité humaine ? Et qu'est-ce qui nous apparaît une fois l'orgueil levé ? Il est possibleici de reprendre le schéma de la production étudié en cours et proposé par MARX dans Le Capital (Livre I, 16).Schéma de l'action animale :MotivationLa nature imposeun besoinAucunereprésentationd'un but, lanature ledétermineimmédiatementInstinctLa nature sedonne à ellemême les règlespour agirEffort Physique(C'est-à-dire unusage desorganes)Action+ Habileté qui est donnée par expérience répétée.

Schéma de la production humaine :MotivationUne fin indéterminée, née dedivers conditionnements(société et culture,inconscient…)Détermination de la finLA CONCEPTIONReprésentation d'un but quiexiste alors déjà sous une formeidéelle ou imaginaire (pro-jet).Travail de la raisonLA REFLEXIONEn fonction du concept sontdéterminés les moyens deproduction :1.

La forme2.

La matière3.

Les Savoir-faireEn fonction de l'expérience estdéterminé : le coût (relationplaisir/déplaisir/ conflit avec lesnormes…).Effort Physique(C'est-à-dire un usage desorganes qui impliquel'épuisement – qui peut êtreremplacé ou atténué par. »

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