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Moralité et institutions .. Le respect de la personne. La justice et le droit. La famille. Le travail et la question sociale

Publié le 23/02/2012

Extrait du document

justice
Pratiquement la tolérance, c'est le fait de supporter autrui. En ce sens celle
altitude a un aspect négatif. Mais si l'on examine les misons pour lesquelles on est conduit à supporter autrui, la tolérance prend un aspect positif, dont la signification peut être considérable dans le domaine de la recherche, aussi bien que dans celui de la vie morale. Sans doute est-il difficile de situer les limites de la tolérance. On peut se demander, par exemple, si l'erreur a des droits, ou le vice. Par contre, il faudrait être bien sftr de soi pour prétendre imposer la vérité. Quant à la vertu, elle perdrait toute valeur morale si elle était ...
justice

« -316- devoirs.

Pratiquement, on voit reparaitre ici l'importance de la notion de justice et le rôle quotidien de la tolérance, « genre de sagesse, dit Alain, qui surmonte le fanatisme, ce redoutable amour de la vérité :t (c'est-à-d.ire exclusif du jugement ou de l'existence de tels autres).

l Pratiquement on peut nommer institutions l'ensemble des façons de faire admises, codifiées, imposées par l'usage, et générale­ ment représentatives d'une société qui reconnaît en elles ses cadres et ses valeurs.

Les traditions et les lois expriment cette sorte de réalité (ou nature sociale) dans laquelle la moralité ne se sépare pas des institutions, à la fois effet et cause au niveau où apparaissent et sont jugées les structures et les conduites collectives.

Ainsi chacun se trouve marqué, dans ses aspirations mêmes, par un certain sens de la justice et du droit dont l'éducation nous fournit les éléments de base les moins contestés, peut-être les moins nettement perçus parce que nous y sommes accoutumés.

Mais en même temps, c'est aux institutions que nous nous en prenons, par rapport à elles qut> nous réagissons, lorsque nous les ressentons comme contrai­ gnantes, contraires à nos impulsions, à l'idée que nous formons alors d'un état meilleur.

En ce sens, elles sont encore génératrices de nos projets et de la .luUe que nous pouvons être conduits à mener avec ou contre le pouvoir qui les fixe.

Tout cela amorce une certaine dialec­ tique de la liberté qui se joue donc constamment entre moralité et institutions, dans la perception du fait social vécu et du jugement d'adhésion ou de refus où nous sommes impliqués avec les autres, comme des personnes qu'il convient de respecter, auxquelles il faut faire droit, à partir d'un ordre établi, enfermant cependant encore et toujours le souci d'un ordre à établJr.

En fait, c'est dans une existence collective déterminée par les institutions que nous nous préoccupons de justice, c'est-à-dire de l'exigence relative au respect de la personne, représenté avant tout comme droit à la liberté (source , on l'a vu, de toute affirmation morale).

La loi et la liberté.

« Liberté, écrivait Paul Valéry, un de ces détestables mots qui ont plus de valeur que de bon sens ...

:t.

De fait, que ce soit sur le plan philosophique ou dans le domaine social, l'emploi du mot liberté ne cesse de provoquer (',indécision et la controverse.

De prime abord, il semble qu'êtr~ libre, c'est faire ce qu'on veut; mais la volonté est alors bien souvent confondue avec le désir, la tendance, l'impulsion du moment.

S'il en était vraiment ainsi, tout ce qui s'oppose à la spontanéité de nos mou­ vements serait contraire à la liberté : la vie en société, en particulier, nous apparaitrait comme une sorte de brimade perpétuelle ou, en tout. »

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