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Mouvement ou changement (kinesis) et Repos (stasis)

Publié le 02/03/2020

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17) Platon tentera une synthèse entre ces 2 positions : alors que le monde intelligible des Formes, immuable et éternel, ne peut venir à l’être, le monde sensible, lui, est engendré par un démiurge qui, fixant les yeux sur les Formes, façonne, du mieux qu’il peut, une khora (ce en quoi viennent les choses sensibles à l’être, ce en quoi elles se trouvent, d’où khora : milieu spatial indéterminé par opposition au milieu spatial organisé par l’homme) dépourvue de toutes caractéristiques pour créer l’univers sensible pourvu d’un corps et d’une âme dont vient tout mouvement, y compris le mouvement à l’œuvre dans la genesis.

18) Aristote insiste de nouveau sur le rôle des éléments qui se transforment les uns dans les autres, en un cycle sans fin. Mais, pour que cette transformation soit possible, il faut faire intervenir 3 facteurs :

a- un substrat matériel qui soit commun à ces éléments

b- un ensemble de qualités perceptibles immanentes

c- la privation des qualités qui sont contraires aux qualités immanentes.

19) Pour Aristote, la génération peut être définie comme le passage du contraire au contraire.

« complète du devenir , et distincts de toutes les autres formes de changement puisqu’ils sont les seuls à ne pas être du mouvement. 12) En effet, l’accroissement et le dé croissement, la translation (ou mouvement local) et l’altération désignent un mouvement dans lequel le sujet sensible (hupokeimenon en grec ou substrat) , tout en demeurant le même, change dans ses propres qualités .

13) Par contre, génération et corrupt ion désignent un changement affectant le tout de la chose elle -même , et dans lequel rien ne demeurant comme sujet (hupokeimenon ou substrat) , on ne puisse plus qualifier cette chose du même nom. 14) La question : comment, à partir d’un ou de plusieurs élém ents, étaient venues à l’être toutes choses ? 15) À cette question, Parménide répond en déniant à l’être toute possibilité de génération , l’être ne pouvant venir du non -être. 16) En cela, Parménide s’oppose aux atomistes pour qui la génération s’explique en termes de mouvement (kinesis) des atomes .

17) Platon tentera une synth èse entre ces 2 positions : alors que le monde intelligible des Formes , immuable et éternel, ne peut venir à l’être, le monde sensible, lui, est engendré par un démiurge qui, fixant les yeux sur les Formes, façonne, du mieux qu’il peut, une khora (ce en quoi viennent les choses sensibles à l’être , ce en quoi elles se trouvent, d’où khora : milieu spatial indéterminé par opposition au milieu spatial organisé par l’homme ) dépourvue de tou tes caractéristiques pour créer l’univers sensible pourvu d’un corps et d’une âme dont vient tout mouvement, y compris le mouvement à l’œuvre dans la genesis .

18) Aristote insiste de nouveau sur le rôle des éléments qui se transforment les uns dans les aut res, en un cycle sans fin .

Mais, pour que cette transformation soit possible, il faut faire intervenir 3 facteurs : a- un substrat matériel qui soit commun à ces éléments b- un ensemble de qualités perceptibles immanentes c- la privation des qualités qui sont contraires aux qualités immanentes .

19) Pour Aristote, la génération peut être définie comme le passage du contraire au contraire .. »

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