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Notre conscience nous aide-t-elle à être libre?

Publié le 28/02/2016

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Notre conscience nous aide-t-elle à être libre? La conscience est une action mentale intentionnelle qui consiste à avoir la capacité de revenir sur ses impressions premières, à s'identifier soi-même comme auteur de ses représentations, et de rendre compte à autrui de ce dont on s'est rendu compte. D’après le mouvement idéaliste, la conscience est la source de la connaissance et de la vérité. Elle peut être spontanée ou réfléchie. Dans ce cas c'est la capacité de faire retour sur ses pensées ou ses actions et donc de les analyser voir de les juger. On peut alors parler de liberté de jugement. La liberté c’est le fait de ne pas être empêché de faire ce que l'on veut, c’est agir avec une absence de contraintes. Quand on agit librement on arrive à se détacher de tout ce qui n'est pas en son pouvoir. C'est agir avec les seuls conseils de la raison et de la connaissance non dévoyée par les passions. La conscience est le début de la liberté de pensée, car elle nous permet d'avoir son propre avis . Mais il y a tout de même une difficulté à affirmer que nous ne pouvons être libres que si, et seulement si nous sommes conscients de ce que nous voulons. En effet, si nous savons ce que nous voulons, nous ne sommes pas nécessairement conscients des raisons pour lesquelles nous le voulons. En d’autres termes, les raisons que nous invoquerions ne seraient peut-être pas les nôtres. Nous pourrions avoir été conditionnés, notre conscience serait donc superficielle. Nous pouvons donc nous demander si notre conscience, réflexion personnelle nous aide-t-elle à être libre, ne pas être dirigé par la vie ou, au contraire, est un obstacle à celle-ci ? Tout d'abord de façon très naïve, nous pourrions dire que la liberté c'est agir sans se poser de questions, donc sans avoir réfléchie au préalable, donc sans prendre conscience de son agissement. C'est donc en opposition avec la conscience. La spontanéité de la liberté dans ce sens là correspond aux agissements sans réflexions des conséquences qu'ils pourraient avoir et aux obstacles que nous pourrions rencontrer. La spontanéité par exemple nous semble être l'agissement libéré de toutes entrav...
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« aux agissements sans réflexions des conséquences qu'ils pourraient avoir et aux obstacles que nous pourrions rencontrer.

La spontanéité par exemple nous semble être l'agissement libéré de toutes entraves.

Mais celle-ci peut nous envoyer délibérément dans la servitude tel un animal qui se rend dans un piège.

Nous pouvons dire que la spontanéité est une sorte de liberté mais que la conscience est en parfaite opposition avec ce comportement.

Être libre c'est donc agir avec spontanéité, sans avoir réfléchie. Mais faire ceci n'est pas forcément réellement signe de liberté.

En effet, la spontanéité peut cacher des dépendances, des influences ou bien encore des déterminations auxquels nous sommes soumis.

Nous devenons donc sans nous en rendre compte les objets de forces que nous ignorons.

Par exemple, nos désirs nous semblent personnels, venus de notre réflexion personnelle car nous y pensons seuls mais ils sont le fruit d'une société de consommation formatée et au final nous avons les mêmes désirs.

Même l'originalité est en faite une copie d'un mode qui fait qu'il y a des différences.

Nous voyons bien qu'il ne suffit pas d'avoir le choix pour être libre.

« Se sentir libre » supposerait ainsi l' « inconscience » de notre dépendance à l'égard des causes qui nous déterminent.

En ce point, nous somme donc en opposition à la conscience.

La liberté peut être limitée à cause de dogmes.

Par exemples, la religion peut entraîner certains individus à croire aux idées prêchées sans avoir prit la peine de s'y pencher et donc de pouvoir réellement valider ces idées.

Ces idées sont considérés comme vérités certaines et l'homme perd sa liberté de pensée et d'opinion.

Ils ont l'illusion d'être conscient et donc de ne pas être embrigadé dans des idées toutes faites, des axomes.

Ils se sentent donc libres, mais cette liberté est totalement illusoire, car ils sont simplement ici des suiveurs.

Ils n'ont pas prit le temps de s'attarder sur le sujet et donc de rendre compte de certains élément.

Le fait de se rendre compte que la liberté est peut être emmenée par certains aspects extérieurs de la société est déjà une prise de conscience.

  La liberté de délivrance apporte un point lucide à ce terme.

Si on peut parler de lucidité c'est qu'il y a eu. »

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