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Nouveaux essais sur l'entendement humain - Préface par LEIBNIZ.

Publié le 12/05/2015

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Philosophie Le texte que nous proposons d'étudier est extrait des Nouveaux essais sur l'entendement humain et plus précisément de la Préface écrit en 1704 et publiés en 1765 par LEIBNIZ. L'auteur démontre et dénonce l'insuffisance des sens pour nous fournir toutes nos connaissances. Cependant, à travers ce passage, c'est en fait le problème de la généralité de la connaissance. LEIBNIZ soutient dans ce texte la thèse selon laquelle on ne peut pas former d'idées générales à partir d'exemples, de cas singulier. Il pose donc la question de savoir s'il suffit de voir par l'expérience pour connaître. C'est ce que nous allons à présent tenter de comprendre à travers l'analyse de ce texte qui est assez clairement structuré en 3 paragraphes : le premier qui introduit, pose la thèse et l'illustre à partir de deux exemples (lignes 1 à 9). Le second, continu d'illustrer la thèse en prenant un autre exemple contradictoire et distinct dans le temps et l'espace par rapport aux précédents (lignes 9 à 14). Le dernier permet à l'auteur de conclure notamment sur le problème philosophique (lignes 15 à 20). LEIBNIZ y pose sa thèse : « Tous les exemp...

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« Transition L’auteur continu d’illustrer sa thèse en utilisant un troisi ème exemple   : «   Et celui­l à se   tromperait encore qui croirait que, dans nos climats au moins, c’est une v érit é nécessaire et   é ternelle qui durera toujours, puisqu’on doit juger que la terre et le soleil m ême n’existent pas   n écessairement, et qu’il y aura peut­ être un temps o ù ce bel astre ne sera plus, au moins dans la   pr ésente forme, ni tout son syst ème   ». Si l’on dit que le soleil se l ève tous les jours, toutes les 24   heures sur la France est une v érit é universelle, c’est faux. En effet, il se peut qu’un jour ce fait   prenne fin. La Terre et le soleil n’ étant pas «   attach és   », il se peut que l’un des deux  éléments   disparaisse ou change de forme. Une v érit é générale bas ée sur un exemple n’est pas forc ément   vrai en tout temps.  Transition L’auteur termine par conclure sur le probl ème philosophique et notamment sur le fa îte   que pour  établir une v érit é nécessaire, il ne faut s’appuyer ni sur les exemples, ni sur les   donn ées des sens. Il commence par dire   : «   D’o ù il parait que les v érit és n écessaires, telles   qu’on les trouve dans les math ématiques  pures et particuli èrement dans l’arithm étique et dans   la g éom étrie, doivent avoir des principes dont la preuve ne d épend point des exemples, ni par   cons équence du t émoignage des sens   ».Le sens est d éfinit dans le dictionnaire comme une   «   facult é à percevoir des sensations auditives, tactiles, gustatives, olfactives et visuelles   ».

  L’auteur nous laisse entendre que les sciences et plus pr écis ément  les math ématiques   d étiennent une v érit é nécessaire qui peut  être d éfinit comme «   indispensable, in évitable   ». De   plus, les sciences imaginent des r ésultats d’une op ération mais vue de l’esprit  à partir de la   r éalit é. Les v érit és math ématiques  doivent avoir des principes qui ne viennent pas des exemples   ni des sens mais des v érit és  qui sont reconnues, prouv és. Car,  il faut savoir que les exemples ne   peuvent justifier d’une v érit é générale et donc d’une v érit é universelle. Les v érit és n écessaires   sont universelles et renvoient aux lois de la raison. Et il termine sur «   quoique sans les sens on ne se serait jamais avis é d’y penser   ». L’auteur   r ésout l’ énigme de d épart  en nous faisant comprendre que les sens ne servent pas  à la   construction des v érit és n écessaires mais  à la recherche. Lorsqu’un scientifique r éalise une   exp érience, les v érit és n écessaires vont permettre de r épondre  à ce qu’observe le scientifique   gr âce aux diff érents comme la vue. . »

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