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N'y a-t-il pas lieu justement de distinguer plusieurs types de pas¬sion ? Si les unes s'opposent à la domination de la raison, d'autres ne peuvent-elles pas s'accorder avec elle ?

Publié le 15/09/2014

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Conclure : toute passion n'est pas déraisonnable. Revenir au caractère fondamental de la passion.

Elle est en elle-même un état subi et s'oppose encore en cela à la raison qui détermine l'homme à vouloir activement.

Lire : Descartes, Traité des passions, article 48.

 

Si la passion est une force qui fait agir, dans son origine elle s'im­pose au sujet qui la subit. Il faut donc, pour que la passion s'accorde avec la raison, que son énergie soit maîtrisée et canalisée par la rai­son. Elle devient alors le dynamisme de l'action raisonnable.

« On peut ici s'inspirer des Stoïciens qui définissent la passion comme mouvement irrationnel de l'âme ou comme tendance véhémente qui s'écarte de l'équilibre de la nature.

Or l'harmonie de la nature est raison.

La passion, destructrice de l'harmonie naturelle, est donc con­ traire à la raison universelle et à la raison humaine.

Ceci se mani­ feste clairement par son origine qui est dans l'attachement à de faus­ ses opinions.

Lire: Jean Brun, Le Stoïcisme, (coll.

Que sais-je?).

Élargir l'analyse : la passion, dans la conception moderne, lors­ qu'elle est un état affectif intense qui mobilise la totalité du sujet, fausse l'usage de la raison (logique passionnelle) et soumet l'individu aux mirages de l'imagination (cristallisation).

Illustrer ces propriétés par un exemple.

Passer à une autre conception de la passion pour en déduire de nouvelles propriétés.

Ici on peut s'appuyer sur Descartes.

Lire: Descartes, Traité des passions, première partie, article 27 et suivants.

La passion est une pensée de l'âme qu'elle reçoit du corps ; elle s'explique par la liaison du corps et de l'âme, et est donc naturelle.

De ce fait, "elles sont toutes bonnes de leur nature", dit Descartes, puis­ qu'elles disposent "l'âme à vouloir les choses que la nature nous dicte utiles et à persister en cette volonté".

Elles ne sont condamnables que dans leur excès.

Ici il convient de s'interroger sur ce qui définit cet excès : lorsque, envahissant la vie de l'esprit, elles aveuglent la raison qui en devient dépendante.

Conclure: toute passion n'est pas déraisonnable.

Revenir au caractère fondamental de la passion.

Elle est en elle-même un état subi et s'oppose encore en cela à la raison qui détermine l'homme à vouloir activement.

Lire : Descartes, Traité des passions, article 48.

Si la passion est une force qui fait agir, dans son origine elle s'im­ pose au sujet qui la subit.

Il faut donc, pour que la passion s'accorde avec la raison, que son énergie soit maîtrisée et canalisée par la rai­ son.

Elle devient alors le dynamisme de l'action raisonnable.

Lire: Descartes, Lettre à Elisabeth du 1er Sept 1645.

Ce qui était en jeu : comment l'homme peut devenir acteur de sa propre existence, compte tenu qu'il est affectivité et raison.

14. »

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