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L'homme, qui fait l'expérience de l'erreur, peut-il se libérer de l'illu¬sion ? Dans quelle mesure et à quelles conditions cela est-il possible ? Quel peut être le rôle de la raison ?

Publié le 15/09/2014

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Examiner comment s'explique cette pente. Elle tient plus aux pré­jugés auxquels on est attaché par habitude qu'à la raison elle-même qui peut toujours se critiquer et réexaminer ses propres démarches. La défiance vis-à-vis des illusions rend donc nécessaire une vigilance renouvelée. Telle serait une première conclusion. Peut-être faut-il al­ler plus loin et chercher ce qui garantit l'usage correct de la raison 

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« De là on peut conclure que seule la raison, faculté de juger, est ca­ pable de rectifier un faux jugement grâce à une nécessaire critique.

Exposer un exemple, celui du bâton qui apparaît brisé dans l'eau pour montrer comment la raison intervient pour rectifier le juge­ ment.

Mais l'illusion n'est pas seulement une erreur; elle persiste et de­ meure même après rectification.

D'où la difficulté.

Ceci est très mani­ feste dans la perception : on continue de voir le bâton brisé, ...

Et il y a aussi des illusions attachées à l'usage de la raison.

Il convient ici de suivre l'analyse d'un auteur, par exemple Spinoza dans sa critique de l'idée de finalité.

Lire: Spinoza, L'Éthique, première partie, appendice.

Montrer quels sont les mécanismes qui sous-tendent ici l'illusion.

La question rebondit : que peut la raison contre l'illusion si elle- même y est sujette selon une pente inévitable ? Examiner comment s'explique cette pente.

Elle tient plus aux pré­ jugés auxquels on est attaché par habitude qu'à la raison elle-même qui peut toujours se critiquer et réexaminer ses propres démarches.

La défiance vis-à-vis des illusions rend donc nécessaire une vigilance renouvelée.

Telle serait une première conclusion.

Peut-être faut-il al­ ler plus loin et chercher ce qui garantit l'usage correct de la raison elle-même.

N'est-ce pas la signification de l'idée de Bien pour Platon, ou celle du Dieu vérace pour Descartes ? Ou bien, si rien ne le garan­ tit absolument, limiter l'usage de la raison comme le fait Kant ou alors adhérer au Scepticisme.

• Ce qui était en jeu : La possibilité pour l'homme de se libérer de la tromperie, et les conditions nécessaires à cette libération.

20. »

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