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Pascal: apologie de la religion dans les Pensées

Publié le 29/01/2012

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Pascal désire, dans ses Pensées, ramener dans le droit chemin ceux qui s’étaient éloignés du christianisme. Cette apologie de la religion chrétienne s’adresse donc tout particulièrement à un lecteur athée, un libertin qu’il va tenter de conduire vers Dieu. Nous étudierons donc tout d’abord le texte argumentatif, puis nous examinerons le rôle des interrogations dans ce passage et nous analyserons pour finir le système dialectique que propose ce texte.

 

I) Un texte argumentatif

 

1) Un discours délibératif

Pascal avant d’exposer sa thèse rejette celles de ses « opposants «. C’est un discours délibératif qui permet à son lecteur de prendre une décision, l’objet du discours portant sur un engagement dans l’avenir.

L’argumentation de Pascal est une argumentation logique. Dans les deux premiers paragraphes, il réfute deux thèses, respectivement la thèse pyrrhonienne et la thèse dogmatique

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« 2 deux cas, il permet de servir de particule de renforcement quand il est précédé de l’impératif (apprenons donc ; connaissez donc), il permet ainsi d’intensifier le dis cours De plus Pascal porte un jugement sur son propre énoncé, on constate en effet la double occurrence de l’adverbe « certainement ».

A la ligne 7, il transcrit le jugement du dogmatique sur son propre discours, jugement aussitôt réfuté par Pascal et à l a ligne 15, il permet d’émettre l’assurance d’une constatation, en réponse à la question posée.

(Qui démêlera cet embrouillement ?) .

2) Le jeu des pronoms La P3 et P6 : le pronom de personne 3 est essentiellement présent dans les deux premiers paragrap hes, il désigne en effet l’homme et plus précisément le pyrrhonien dans le premier paragraphe et le dogmatique dans le second.

Il permet de mettre une distance entre le locuteur et ce dont il parle, le pronom « il » est qualifié par Benveniste de « non-per sonne », c’est -à - dire qu’il n’est pas un protagoniste de l’acte d’énonciation.

Le locuteur ne lui laisse donc pas la parole mais prend en charge son discours pour, ici, le ridiculiser.

Le on : par son indétermination peut fonctionner comme substitut de tous les autres pronoms et tend également à l’universalité.

Dans l’exemple « on ne peut être pyrrhonien sans étouffer la nature, on ne peut être dogmatique sans renoncer à la raison » c’est à- dire que aucun homme ne peut être pyrrhonien ni dogmatique.

« On ne peut être « tendrait dons à tronquer la phrase on ne peut donc être pyrrhonien tout comme on ne peut être dogmatistes car on ne peut ni étouffer la nature, ni renoncer à la raison.

La P1 n’apparaît qu’une seule fois, à la ligne 4, elle permet de constate r la prise en main du discours par le locuteur et d’énoncer un jugement, c’est -à -dire l’impossibilité effective d’être pyrrhonien.

La P4 apparaît également une seule fois, c’est un nous inclusif (je + vous), il est présent dans une tournure à l’impératif et résonne comme un précepte biblique, « la vérité incréée et incarnée » pouvant être une périphrase pour désigner Dieu.. »

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