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Pascal Pensées 688 « qu’est ce que le moi ? »

Publié le 08/11/2022

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« DM de philosophie : commentaire de texte Dans cet extrait 688 issu du recueil posthume Les Pensées, qui regroupe les réflexions du philosophe Blaise Pascal, ce dernier nous propose une réflexion sur la question du moi.

À travers la question socratique « qu’est ce que le moi ? », Pascal va ainsi mener une enquête réflexive sous forme de questions hypothétiques sur le moi.

Il va démontrer que le moi est une réalité indéniable, dont on ne peut pas douter.

Pascal tente alors de définir le moi en distinguant les propriétés nécessaires et essentielles des propriétés contingentes et accidentelles, c’est à dire des propriétés que l’on peut perdre sans être pour autant perdre son identité. Par moi, le philosophe veut parler de ce qui désigne la personne en tant qu’être singulier.

En effet, même si tous les êtres humains possède la même nature, c’est à dire l’essence universelle de l’homme et les caractéristiques communes à tous les hommes, cette nature commune réside de manière différente en chaque être humain.

Ainsi, tout le monde possède un moi, mais aucun moi n’est le même que les autres.

Mais qu’est ce qui fait l’individualité du moi ? Comment définir le moi ? Pascal va proposer une réflexion à ces questions.

Le philosophe va, à travers des hypothèses, se demander si le moi d’une personne désigne sa personnalité et ou réside le moi chez l’humain. Ainsi, Pascal va s’interroger sur la question du moi en la mettant en perspective avec l’apparence que l’on renvoie aux autres (l.1 à 6), puis ensuite il va se concentrer sur l’apparence intérieure grâce au jugement et à la mémoire (l.7 à 9) pour ensuite introduire dans sa réflexion la question sur l’âme et le moi (l.9 à la fin). Dans sa réflexion, Pascal se demande ce qu’est le moi.

Pour y répondre, il va à l’inverse de Descartes qui se demande « que suis-je » en faisant une épochée, Pascal va prendre en compte le monde extérieur et les regards qu’autrui pose sur nous.

Ainsi, il va encrer la question dans une situation quotidienne : un homme qui le regarde dans la rue.

Pascal va alors faire la distinction entre le fait que l’homme à sa fenêtre voit un homme ordinaire et le fait qu’il le voit en tant que moi.

Sa réponse sera négative, on ne connait une personne que superficiellement.

En effet, pour voir le moi d’une personne, il faut lui prêter une attention particulière.

Ainsi pour continuer sa réflexion, le philosophe va prendre le point de vu de l’amour.

En amour, on prête une attention particulière à la personne que l’on aime.

Quand on aime quelqu’un, on est censé connaitre son moi.

Pascal va poser ici des arguments par élimination en prenant l’exemple de la beauté pour se demander si l’on aime une personne pour ses caractères physique.

Pascal nous dit que la beauté n’est pas un attribut, c’est à dire qu’elle n’est pas une propriété essentielle de la substance, donc de la personne, mais que la beauté est un accident.

Elle peut apparaître et disparaitre sans que le sujet soit pour autant détruit.

Les qualités physiques sont éphémères, on peut les garder, les perdre ou en avoir d’autres, on restera toujours soi-même.

Le moi n’est donc pas le corps, car le corps change mais on continuera à être soi-même. Alors si ce n’est pas dans le corps, le moi réside peut-être dans l’esprit. Pascal va répéter le même schéma que pour les qualités physique mais en prenant.... »

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