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Penser requiert-il un corps ?

Publié le 27/02/2008

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Au niveau personnel, nous éprouvons à chaque instant la dépendance de notre conscience par rapport au corps. Les états physiques de bonne santé et de maladie, de repos ou de fatigue, de veille ou de sommeil induisent des états psychiques évidemment contrastés, qui influence notre faculté de pensée. Ex : la pensée peut être « ralentie » ou altérée en fonction des diverses affections que peut recevoir le corps : la fatigue physique, l?emprise de l?alcool ou d?autres drogues, la maladie, etc. Cette influence du corps sur la pensée montre le lien de dépendance entre la pensée et le corps, dont elle ne peut se départir. Le corps est nécessaire à la pensée, mais peut aussi la fragiliser s?il est défaillant. - Merleau-Ponty explique qu?on ne peut pas sortir de notre corps, et que par conséquent, notre pensée est une pensée du corps. Il est vain selon lui de distinguer le corps et l?esprit, car les deux sont indissolublement liés dans leur rapport au monde. Le corps de l?homme est toujours déjà là, et par conséquent toute expérience sensible ou intellectuelle qu?il aura sera toujours subjective, en tant qu?expérience intérieure à un corps. Penser, c?est donc penser à travers un corps. Le corps n?est pas seulement un instrument pour la pensée, il en est aussi un récepteur.

« Par conséquent, la pensée, liée à la conscience humaine, dépend d'abord de conditions physiques.

L'homme doitêtre dans un état de veille et de conscience pour pouvoir penser.

Au niveau personnel, nous éprouvons à chaqueinstant la dépendance de notre conscience par rapport au corps.

Les états physiques de bonne santé et demaladie, de repos ou de fatigue, de veille ou de sommeil induisent des états psychiques évidemment contrastés, quiinfluence notre faculté de pensée.

Ex : la pensée peut être « ralentie » ou altérée en fonction des diversesaffections que peut recevoir le corps : la fatigue physique, l'emprise de l'alcool ou d'autres drogues, la maladie, etc.Cette influence du corps sur la pensée montre le lien de dépendance entre la pensée et le corps, dont elle ne peutse départir.

Le corps est nécessaire à la pensée, mais peut aussi la fragiliser s'il est défaillant. - Merleau-Ponty explique qu'on ne peut pas sortir de notre corps, et que parconséquent, notre pensée est une pensée du corps.

Il est vain selon lui dedistinguer le corps et l'esprit, car les deux sont indissolublement liés dans leurrapport au monde.

Le corps de l'homme est toujours déjà là, et parconséquent toute expérience sensible ou intellectuelle qu'il aura sera toujourssubjective, en tant qu'expérience intérieure à un corps.

Penser, c'est doncpenser à travers un corps.

Le corps n'est pas seulement un instrument pour lapensée, il en est aussi un récepteur.

La pensée est toujours prise dans cetteréflexivité du corps qui pense les choses en même temps qu'il se pense lui-même, qui est extérieur et intérieur à la fois.

Il faut revenir à la réalitéconcrète du corps vécu soulignée par Merleau-Ponty pour comprendre alorsque l'on ne peut accéder qu'à des phénomènes, c'est-à-dire aux choses tellesqu'elles nous apparaissent (ce qui peut être différent de ce qu'elles sontvraiment, et qu'on ne connaîtra jamais).

La pensée ne peut jamais êtreabsolue, mais ce développe dans un contexte phénoménal lié à la présence ducorps qui lui est imputé.

Conclusion : Si l'on définit idéalement la pensée comme pure activité de l'esprit, qui n'abesoin de rien d'autre qu'elle-même pour s'exercer, cette séparation cartésienne du corps et de l'esprit ne peut être effective dans l'expérience.

En effet, la pensée doit être renseignéepar les sens, qui sont des facultés proprement corporelles.

Il apparaît ainsi qu'une pensée sans un corps qui luidonne cet accès à l'extériorité serait une pensée vide car repliée sur elle-même.

A l'issue de cette réflexion, on peutconclure que non seulement penser requiert un corps, mais encore que la pensée est pensée du corps, penséevivante et influencée par le corps qui se livre au monde et le reçoit en même temps, et créer dans ce doublemouvement le pensée elle-même.. »

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