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Peut-on atteindre le vrai?

Publié le 18/03/2005

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La république, livre VI (métaphore de la ligne). Il existe un point de rencontre entre le sensible dans lequel nous évoluons et le « monde » des idées : section c : figures, schémas = tout ce qui permet de passer d'un sensible épuré à un intelligible accessible. = domaine de la pensée discursive (dianoia) qui se sert de médiations successives, fonctionnent par hypothèses. Pb : ne se suffit pas à elle-même. Accès au vrai demande un contact avec l'essence (phase ultime, aboutissement de la dialectique : accès au vrai). Or : l'existence de ce moment précis (moment central du mouvement dialectique) et douteuse et n'est pas décrite par Platon.                 => Si la question de la méthode est centrale, il faut replacer le pb de l'accès à la vérité dans une optique moins ambitieuse (= abandonner le vrai comme aletheia)     II. Nous pouvons accéder à des  vérités, mais partielles et fragiles                   1. La condition : la bonne direction de notre esprit. Cf projet cartésien de la méthode : pensée par elle-même passe d'énoncés vrais à des conclusions vraies, pour peu que l'on ait suivi les règles de la méthode qui président à une bonne conduite de notre raison                 => reste pb : de proche en proche on revient à des présupposés fondamentaux sur lesquels s'édifie tout connaissance.

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Peut : possibilité physique / intellectuelle. Ici, c'est la cohérence d'une situation qui est interrogée

 

Atteindre : finaliser un « mouvement vers «. Atteindre, c'est clore un déplacement - soit :

                - physique (le coureur atteint une ligne d'arrivée)

                -intellectuel (on atteint un objectif)

On vise donc le moment où le sujet coïncide avec l'objet de son action ; toute distance le séparant est abolie, ils ne forment qu'un. Il faut donc s'interroger sur la coïncidence possible entre ces deux êtres et voir en quoi leur nature diffère.

 

Le vrai : deux sens :

                - tè alethè : l'énoncé vrai = il coïncide avec le réel (par exemple, la proposition « il fait beau « est considérée comme vraie si les nuages sont absents aux alentours de l'endroit où elle a été prononcée)

                - aletheia : le Vrai comme tout unifié, ensemble synthétique (pas une simple somme) de propositions vraies. Présupposé : qu'un tel ensemble existe.

 

PBTK : « atteindre le vrai « implique que notre pensée soit en communion avec le réel. La pensée est-elle un médium approprié pour cette saisie ? Dans ce cas, pouvons-nous bien l'englober en esprit dans sa totalité ? Quel espace reste t-il alors pour notre appréhension du monde ?

« que tu l'es nous disons la vérité » (Aristote ). Puisque, s'il est vrai que tout est vrai, le contraire de cette affirmation ne saurait être faux, le relativisme trouve savérité dans le scepticisme.

Dire que tout est vrai, c'est dire tout aussi bien que tout est incertain et que rien nepeut être dit vrai.Il apparaît que le scepticisme comme le relativisme est une position intenable.

Dès qu'il se dit il se contredit.

Réfutation : République, 479A.

L'homme juste n'est pas toujours juste, ni au même degré - donc la mesure du justen'est pas l'homme juste mais le juste en soi . => Conclusion : la diversité qui frappe le sensible n'est pas un gouffre pour la connaissance 2.

Platon : les Idées comme dotées d'une réalité objective idéale - objective : les Idées dominent le fait d'être pensées.

Cf Francis Ponge: elles objectentleurs exigences à nos représentations - idéale : nous devons penser leur contenu quand bien même aucun être pensant ne serait làpour les penser.

=> Conclusion : nous pouvons avancer vers le vrai en tant qu'il n'est pas que du construit subjectif 3.

La marche de la dialectique Cf Platon .

La république, livre VI (métaphore de la ligne).Il existe un point de rencontre entre le sensible dans lequel nous évoluons et le « monde » des idées : section c :figures, schémas = tout ce qui permet de passer d'un sensible épuré à un intelligible accessible.

= domaine de lapensée discursive (dianoia) qui se sert de médiations successives, fonctionnent par hypothèses.

Pb : ne se suffitpas à elle-même.

Accès au vrai demande un contact avec l'essence (phase ultime, aboutissement de la dialectique :accès au vrai).Or : l'existence de ce moment précis (moment central du mouvement dialectique) et douteuse et n'est pas décritepar Platon.

=> Si la question de la méthode est centrale, il faut replacer le pb de l'accès à la vérité dans uneoptique moins ambitieuse (= abandonner le vrai comme aletheia) II.

Nous pouvons accéder à des vérités, mais partielles et fragiles 1.

La condition : la bonne direction de notre esprit.

Cf projet cartésien de la méthode : pensée par elle-même passe d'énoncés vrais à des conclusions vraies, pour peu que l'on ait suivi les règles de la méthode quiprésident à une bonne conduite de notre raison => reste pb : de proche en proche on revient à des présupposés fondamentaux sur lesquels s'édifie toutconnaissance.

Pb platonicien reste posé : si on reste ds section c il est impossible de justifier ces présupposés 2.

Ces présupposés font l'objet de révolutions sporadiques.

Cf l'approche de Kuhn : un développementdes connaissances au sein d'un même « paradigme » avant changement complet de perspective.

3.

Statut fragile et temporaire du « vrai ».

Cf Popper : les vérités scientifiques sont acceptées tantqu'elles n'ont pu être réfutées.

=> une théorie est toujours en attente de son échec.

L'histoire des sciences physiques est celle de leur révolution permanente.

Les théories n'ont qu'une valeur provisoire.

Des faits « polémiques » surgissent qui les contredisent, qui obligent à des révisions.

Tout succèsscientifique ouvre plus de questions qu'il n'en clôt.

Faut-il pour autant sombrer dans le scepticisme et affirmer qu'iln'y a rien qui vaille vraiment ? Comment distinguer, dès lors, la véritable science de la métaphysique ou des pseudo-sciences comme l'alchimie ou l'astrologie ? Et que penser des sciences humaines ? La psychanalyse, la théorie del'histoire de Marx peuvent-elles prétendre légitimement à la scientificité ? Popper , dans « Logique de la découverte scientifique » propose un critère de démarcation, capable d'établir, de manière concluante, la nature ou le statut scientifique d'une théorie.

Il écrit : « C'est la falsifiabilité et non la vérifiabilité d'un système qu'il faut prendre comme critère de démarcation.

En d'autres termes, je n'exigerai pas d'un système scientifique qu'il puisseêtre choisi, une fois pour toutes, dans une acception positive mais j'exigerai que sa forme logique soit telle qu'ilpuisse être distingué, au moyen de tests empiriques, dans une acception négative : un système faisant partie de lascience empirique doit pouvoir être réfuté par l'expérience.

» A l'époque de Popper , on affirmait généralement que ce qui distinguait la science des autres disciplines, c'était le caractère empirique de sa méthode.

Autrement dit, en multipliant les observations et les expériences, lesavant en tirait, en vertu du fameux principe d'induction, des lois qu'il considérait comme nécessaires etuniversellement valides.

Partant de là, les néopositivistes soutenaient que tout ce qui n'est pas vérifiable est« métaphysique » et doit être éliminé de la science.

Or, comme le souligne Popper , l'induction, qui consiste à inférer une règle universelle à partir d'une multitude de cas particuliers et donc des théories à partir d'énoncés singuliersvérifiés par l'expérience, est une démarche logiquement inadmissible : « Peu importe le grand nombre de cygnes blancs que nous puissions avoir observé, il ne justifie pas la conclusion que tous les cygnes sont blancs. » Aussi Popper affirme-t-il qu'aucune théorie n'est jamais vérifiable empiriquement et il distingue trois exigences auxquelles devra satisfaire ce qu'il appelle un « système empirique » ou scientifique : « Il devra, tout d'abord, être synthétique, de manière à pouvoir représenter un monde possible, non contradictoire.

En deuxièmelieu, il devra satisfaire au critère de démarcation, c'est-à-dire qu'il ne devra pas être métaphysique mais devrareprésenter un monde de l'expérience possible.

En troisième lieu, il devra constituer un système qui se distingue de. »

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