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Peut-on dire de l'homme qu'il est un être dénaturé ?

Publié le 09/04/2009

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La nature de l’Homme, renvoie à tous les caractères innés et instinctifs de l’Homme. Plus généralement, la nature d’un être vivant renvoie à tous les caractères instinctifs de cet être vivant. La nature humaine se transmet de façon héréditaire, elle est immuable, peu importe le contexte dans lequel l’individu se trouve. La nature ne prend pas en compte les nombreuses évolutions de l’Humanité.  La Nature-animale de l’Homme est, selon mon opinion, la nature Originelle de l’Homme. C’est l’essence de l’Homme : un ordre totalement extérieur aux choses et qui n’est pas le produit d’une culture et/ou d’une Histoire.  Par opposition à la nature, la culture est l’ensemble des normes et des valeurs propre à une société. Elle est le produit de nombreuses évolutions historiques. La culture s’ingère par tous les membres d’une collectivité pour que, ensuite, les membres de cette société répondent à des demandes bien précises. Une fois qu’un homme est soumis à cette culture, il devient une personne civilisée, formatée.  Dans le conscient collectif, la culture se superpose à la nature et emprisonne celle-ci. On dit alors qu’elle dénature la nature de l’homme, c'est-à-dire qu’elle dénature l’instinct de l’homme en l’éloignant par les évolutions culturelles auxquelles il est soumis.  Néanmoins, si les animaux agissent par instinct et que l’Homme a des caractères communs avec les animaux, il est possible que l’homme ait conservé une partie de son instinct animal. De plus, il est également plausible que l’homme évolue et fasse évoluer la culture de façon instinctive .L’évolution de la civilisation humaine est, peut être, le résultat d’ « enchaînements « successifs d’actions innées. Ce que l’on croit être « dénaturé « n’est qu’une nature en évolution, et cette évolution présente des rapports étroits avec la véritable nature humaine.  Au final, l’Homme est-il dénaturé par la culture humaine et ses évolutions ?  Ou bien, est que l’Homme a toujours conservé son instinct ; et c’est cet instinct, caractéristique de la race humaine, a-t-il permis les évolutions historiques et la présence de la culture d’aujourd’hui ?

« que l'Etre humain se différencie de l'animal.

Un animal a beau vivre dans une collectivité hiérarchisées et ordonnéed'être vivants semblables à lui ne prendra jamais conscience de qu'il est vraiment.

Il n'a pas de conscience réflexivemais une conscience immédiate.

Et c'est ceci qui le handicap et qui l'empêche de penser.

Les fourmis par exemple,ont toujours le même système de vie depuis leur création.

Leur hiérarchisation fait qu'il existe une seule et uniquereine dominante et, sous la domination de celle ci, tous les sujets qui ont un rôle très précis et déterminé dansl'activité du groupe.La société Humaine, quant à elle, évolue depuis toujours grâce à la pensée.

L'homme cherche à acquérir le plus deconnaissances possibles afin d'optimiser sa façon de vivre, et modifie de cette façon sa culture globale .Ainsi,l'Homme désire sans cesse faire évoluer sa société et donc sa façon de penser, à la différence des animaux qui euxvivent toujours au seins des mêmes systèmes d'organisations.

Au contact de d'autres humains, l'Homme peutévoluer à sa guise … cette évolution semble d'ailleurs sans limite.Tout ceci nous amène à la conclusion suivante : la mise en société d'un groupe d'humains pousse ce groupe à laconscience et à la pensée et ceci entraîne la création d'une culture.

Et cette culture est supposée dénaturerl'Humanité Pour savoir enfin ce qui pousse l'Etre Humain a dénaturer sa culture, il faut savoir ce qui pousse L'Humain à vivre ensociété.

D'une façon plus générale, il convient de se demander qu'est ce qui pousse les êtres vivants, quelque soitla race à se mettre ensemble.

La réponse est simple : c'est l'instinct de survie.

En effet, la survie d'une espèce estun caractère propre à tous les êtres vivants.

La survie et la force d'un individu passe avant tout par la mise encommunauté de cet individu avec d'autres de ses semblables.

En groupe, les êtres vivants répondent plusfacilement à leurs besoins qu'individuellement.

La chasse, la défense d'un territoire, la reproduction passe par la miseen collectivité de ces êtres vivants.

Ainsi, quelque soit l'espèce, l'être animal et Humain reconnaît instinctivementses semblables et s'associe a eux de façon évidente.Voilà qui réfute la thèse initiale qui voulait que la culture humaine dénature l'homme ! On constate, après mûresréflexions que c'est l'instinct qui « dénature » l'Homme.

Il est d'ailleurs incorrect de parler de dénaturation, il fautdonc parler d'évolution puisque l'Homme agit par instinct en évoluant ; il ne peut donc pas se dénaturer par nature :ceci est paradoxale car l'instinct est l'essence même de la nature.L'évolution semble s'imposer à l'Homme comme une évidence, on peux aller jusqu'à dire qu'un être humain dénaturéserait un être humain non évolué.

Prenons l'exemple de Victor, l'enfant sauvage, en étant privé de contacts sociaux,il a perdu la faculté de penser normalement comme un humain et donc sa faculté d'évoluer.

De cette manière, eninvoluant, il s'est dénaturé.

Un homme ne peut que se dénaturer en vivant seul.Je pense que la vraie nature de l'Homme apparaît une fois que celui-ci possède le pouvoir de la pensée et de laréflexion.

Ainsi, il peut envisager toutes les possibilités qui s'offrent à lui dans son existence.

C'est lorsqu'il aconscience de cette liberté de choix qu'il peut vraiment dévoiler sa réelle nature.

La nature de l'Homme correspond àl'aboutissement de la culture et puisque la culture est en constant changement, la nature de l'Homme est enconstante évolution également.

Chez les animaux, l'universalité fait l'essence même de l'espèce tandis que, chezl'homme, c'est la diversité qui est le fondement de la nature de l'Humain. En conclusion, selon moi, l'Homme ne s'est pas dénaturé : il a évolué et il évolue encore aujourd'hui.

Et c'est danssa nature d'évoluer, ainsi la culture n'est que l'aboutissement de son instinct de développement.

La culture est doncinstinctive chez l'homme.Pour arriver à cette conclusion, il a fallu que je démontre que la culture est engendrée naturellement par la créationde pensée, elle-même engendrée de façon innée par la mise en société d'humains.

Enfin, cette mise en collectivitérévèle de l'instinct de survie commun à toutes les espèces.

J'ai également soulevé l'idée que l'Homme a le pouvoir depenser grâce à la prise de conscience des autres et de lui-même qu'il acquière lorsqu'il se sociabilise avec despersonnes de sa même espèce.

Avec l'exemple de Victor, l'enfant sauvage, j'ai exposé mon point de vue selon lequelun homme qui n'acquière pas la culture est un homme non civilisé, dénaturé.. »

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