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Peut-on dire que l'homme est un "animal métaphysique" ?

Publié le 27/08/2004

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Introduction   -La métaphysique, selon la définition d'Aristote, est la "science des premiers principes et des premières causes", c'est-à-dire le savoir de ce à partir de quoi tout s'explique et ce qui ne dérive donc d'aucun principe antérieur de justification : la métaphysique est la science de l'absolu. -L'homme est l'être qui rend la métaphysique possible, car il est seul capable d'accéder à des vérités et des principes qui excèdent le seul monde du vécu immédiat. -Or, l'homme est également, et peut-être surtout, un animal, c'est-à-dire un être vivant doué d'un corps et de besoinsqu'il partage avec les autres êtres vivants. -L'homme se définit-il donc absolument par sa nature "métaphysique", ou bien celle-ci ne constitue-t-elle qu'un reflet de son animalité même ? Mais si la métaphysique est rendue possible par l'homme, ne peut-on pas voir dans ce concept même d' "homme" un principe métaphysique, voire peut-être le principe métaphysique à partir duquel toute autre vérité métaphysique s'articule ? Comment penser les concepts d'animalité et de métaphysique dans l'homme, et comment penser leur relation en lui ?     I. L'homme est un animal métaphysique, car il a seul accès aux vérités intelligibles (Aristote)   -L'homme a seul la capacité de s'étonner de ce que les choses sont ce qu'elles sont, de ce que rien ne va de soi : la philosophie vient de cet étonnement et de cette curiosité initiales. -L'âme humaine est constituée de trois parties différentes dans leur essence : les deux premières parties (végétative et sensible) sont communes aux autres êtres vivants ; mais seul l'homme possède la partie intelligible, par laquelle il peut accéder à des principes inconditionnés et absolus. L'homme est donc un animal métaphysique, du fait de la constitution spécifique de son âme.

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