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PEUT-ON ÉCHAPPER AUX ILLUSIONS DE LA PERCEPTION ?

Publié le 20/02/2005

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perception
La perception est un sens qu'on ne peut pas développer ni utiliser à une fin sûre. Le terme même de perception fait appel à la subjectivité de chaque personne. Peut-être que le monde est tout autre que nous croyons le voir ?Ainsi ce manque de certitude quant à la réalité de ce que l'on perçoit peut laisser penser que tout n'est qu'illusion et que le monde est en fait tout autre. Si chacun induit dans sa perception une certaine volonté de voir les choses telles qu'elles lui plaisent non seulement la perception devient subjective et manque de vérité mais en plus elle  n'est que le reflet de ce que l'homme attend de l'extérieur alors elle est hallucinatoire. " Les hommes agissent comme les bêtes, en tant que les consécutions de leurs perceptions ne se font que par le principe de la mémoire, ressemblant aux médecins empiriques qui ont une simple pratique sans théorie et nous ne sommes qu'empiriques dans les trois quarts de nos actions. Par exemple, quand on s'attend qu'il y aura jour demain, on agit en empirique, parce que cela s'est toujours fait ainsi jusqu'ici. Il n'y a que l'astronome qui le juge par raison. " > Leibniz, Monadologie On comprend donc que toute réflexion sur la perception suppose un rapport à la raison et donc à un autre mode d'appropriation du monde."Il y a ... un objet culturel qui va jouer un rôle essentiel dans la perception d'autrui: c'est le langage.
perception

« quand on est au rivage.

Pour entendre ce bruit comme l'on fait, il faut bien qu'on entende les parties qui composent cetout, c'est-à-dire les bruits de chaque vague, quoique chacun de ces petits bruits ne se fasse connaître que dansl'assemblage confus de tous les autres ensemble, c'est-à-dire dans ce mugissement même, et ne se remarquerait pas sicette vague qui le fait était seule." Leibniz, Nouveaux Essais sur l'entendement humain Deuxième partie : la perception est trompeuse.

Si l'on ne peut pas se fier à la perception par conséquent elle devient trompeuse.

Il n'est donc pas possible de s'yréférer.

La perception est un sens qu'on ne peut pas développer ni utiliser à une fin sûre.

Le terme même de perceptionfait appel à la subjectivité de chaque personne.

Peut-être que le monde est tout autre que nous croyons le voir ?Ainsice manque de certitude quant à la réalité de ce que l'on perçoit peut laisser penser que tout n'est qu'illusion et que lemonde est en fait tout autre.

Si chacun induit dans sa perception une certaine volonté de voir les choses telles qu'elleslui plaisent non seulement la perception devient subjective et manque de vérité mais en plus elle n'est que le reflet dece que l'homme attend de l'extérieur alors elle est hallucinatoire." Les hommes agissent comme les bêtes, en tant que les consécutions de leurs perceptions ne se font que par leprincipe de la mémoire, ressemblant aux médecins empiriques qui ont une simple pratique sans théorie et nous nesommes qu'empiriques dans les trois quarts de nos actions.

Par exemple, quand on s'attend qu'il y aura jour demain, onagit en empirique, parce que cela s'est toujours fait ainsi jusqu'ici.

Il n'y a que l'astronome qui le juge par raison.

" >Leibniz, MonadologieOn comprend donc que toute réflexion sur la perception suppose un rapport à la raison et donc à un autre moded'appropriation du monde."Il y a … un objet culturel qui va jouer un rôle essentiel dans la perception d'autrui: c'est lelangage.

Dans l'expérience du dialogue, il se constitue entre autrui et moi un terrain commun… " Merleau-Ponty,Phénoménologie de la perception.

Troisième partie : il n'y a pas de vérité générale.

"C'est donc la faute de l'entendement si, négligeant sa tâche, il juge avec précipitation, sans avoir auparavant ordonné les représentations des sens selon les concepts." Kant, Anthropologie au point de vue pragmatique. On peut tous voir les choses différemment, de la manière dont il nous plait de lesaccepter, ainsi la vérité matérielle et concrète, puisqu'elle a été modifiée parnotre souhait de la voir différente devient alors totalement fausse.

Si nousreprenons l'exemple que donne Platon, on pourrait imaginer aisément que l'oiseaupris d'une faim extrême et conduit par le désir profond de picorer des fruits s'estlaissé prendre par sa propre volonté qui l'a submergé et qui a transformé untableau en une véritable corbeille de fruits.

Un autre jour, alors que l'oiseau seraitrassasié, il n'aurait peut-être pas été trompé, et aurait discerné avec facilité quela chose en question n'était qu'une reproduction.Donc, les excitations extérieures doivent être considérées du point de vue deleur signification pour le sujet et pas seulement en tant qu'agents physico-chimiques.

Ceci dans le contexte du rêve, mais plus généralement dans tous lescontextes perceptifs.

L'illusion est une exagération de ce phénomène.

Ainsi onpourrait échapper aux illusions de la perception mais pas à l'inconscient qui selaisse illusionner.

Conclusion : Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception : "Tout ce que je sais du monde, même par science, je le sais à partir d'une vue mienne ou d'une expérience du monde sans laquelle les symboles de la science ne voudraient riendire.". »

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