Peut-on rire de tout ?
Publié le 27/03/2012
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«
Anaïs MAZOYER BTS SP3S1 14 Février 2012
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u latin liber , signifiant libre, la liberté se définit comme l’état d’une personne
ou s’un peuple qui ne subit pas de contraintes, de soumissions, de servitudes,
exercées par une autre personne, par un pouvoir tyrannique ou par une
puissance étrangère.
D’un point de vue historique, la liberté à l’Antiquité était marquée par la différence
entre maître et esclave.
Aujourd’hui, la liberté peut être différenciée en deux dispositions.
La morale, c’est-à-dire l’expression du libre-arbitre de citoyen dans sa société, s’oppose
à la liberté existentielle qui affirme l’Homme dans sa totalité.
La liberté de l’Homme est de plus certifiée lorsqu’elle apparaît dans la Déclaration des
Droits de l’Homme et du Citoyen en 1789 ou encore dans la devise de la République
française.
« Nous devons rire.
Puisque le rire, nous savent déjà, est la première évidence de la
liberté.
» Voilà ce que propose Rosario Castellanos.
Le rire est un comportement humain, soit les actions d’un être vivant, et relève alors
de la liberté d’expression.
Les Hommes se sont toujours indignés pour la liberté.
Nous pouvons alors citer
Liberté ! de Victor Hugo ou Liberté de Paul Eluard dont le premier se cabre au
XIXème siècle pour elle, peu après la Révolution française et ses évènements
postérieurs, écrivant alors : « De quel droit mettez-vous des oiseaux dans des cages ? »
ou encore « À tous ces enfermés donnez la clef des champs ! ».
Le second s’adresse à la liberté comme à une amie à laquelle il dit « J’écris ton nom »
sur tout ce qui l’entoure avec le but de la rencontrer, de la connaître enfin.
L’auteur
s’insurge contre la guerre faisant rage autour de lui et l’occupation allemande en cette
année 1942.
La liberté morale de l’Homme est donc visible dans sa capacité à choisir entre le
« Bien » et le « Mal », dans le cas du rire, entre la plaisanterie et la moquerie.
Lorsque le rire est manié de telle manière à devenir une arme pour tourner au ridicule
une personne ou sujet, il devient un acte gratuit, dans le seul but de faire le mal afin
de prouver sa supériorité sur l’autre) à l’encontre de l’attribution de gaieté, de joie ou
encore de légèreté du rire.
Descartes évoque alors la « liberté d’indifférence » lorsque l’Homme arrive à faire le
mal même face au bien que constitue le premier sens joyeux du rire.
Le libre-arbitre intervient dès lors afin que notre raison soit en accord avec la morale.
Dans un élan d’insurrection, le rire peut être utilisé comme un moyen de
dénonciation morale mais il peut également être considéré comme un facteur de
libertés d’expression.
D.
»
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